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Né en 1947 en Guinée Bissau, l’auteur-compositeur, arrangeur, guitariste et chanteur, Aliu Barry, débute professionnellement dans la musique en fondant en 1969 le groupe Cobiana Jazz, avec Ernesto Dabo et José Carlos Schwartz, auteur-compositeur, arrangeur, guitariste, poète polémique et prolifique. Ensemble, ils développent de l’afro-folk ou de afro-pop, des styles tirés des sonorités du terroir (gumbe, koussoundé, brassa, nalou…), et agrémentés de kizomba (rythme cadencé d’Angola), de jazz, de soul ou de funk. Surnommés "les voix du peuple", ces artistes engagés militent pour l'indépendance de leur pays, incitant dans leurs chansons les Bissau-guinéens à la résistance anticolonialiste. Aliu Barry décède le vendredi 19 Juillet 2013, des suites d’une longue maladie.”

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Mon na Mon – Juntos pela Guiné-Bissau

Après des études à Cuba, de 1976 au 1978, Aliu Barry est nommé directeur des Arts et des Scènes (1978-1980) de Guinée Bissau. En 1999, il participe comme chanteur à la compilation « Mon na Mon – Juntos pela Guiné-Bissau », aux côtés de Djipson, Astra Harris, Mikas Cabral et Paula D’Arc (voix), José Lima (basse), Juca Delgado (Drums), Tony Dudu (guitare), Galiano Neto (percussions), João Vaz et Juca Delgado (sax) et Rui Gonçalves (trombone).

Réalisée par l’ingénieur du son, Matos De Oliveira, « Mon na Mon – Juntos pela Guiné-Bissau » comprend « Mindjeris Di Pano Preto », une chanson de José Carlos Schwartz, auteur-compositeur, arrangeur, guitariste, poète polémique et prolifique. On y entend aussi « Ganto A Guiné » et « Dur Di Mamé », des textes du poète Tony Tcheka, « VI… », une poésié de Renate Luarence et « Sangue Negro », du poète Noémia De Sousa.

Ces années 1990 voit le militant Aliu Barry rejoindre la Ligue Bissau-guinéenne des Droits de l’Homme (LGDH).

Formateur de nombreux jeunes musiciens bissau-guinéens, Aliu Barry se retire ensuite de la vie publique pour devenir agriculteur. Il décède le vendredi 19 Juillet 2013, des suites d’une longue maladie.

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Nago Seck

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