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“Originaire du Bénin et basée depuis 2004 à Montréal, au Canada, Carine Agboton aka Carine au Micro est auteur-compositrice et chanteuse proposant un style oscillant entre gospel, jazz, soul, RnB et sonorités africaines (dont le tchinkounmey et l'agbadja béninois ou le soukouss congolais).”

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Influences musicales

Très tôt, Carine au Micro baigne dans l’univers de la musique grâce à ses parents, en particulier sa mère. La fougue de sa jeunesse la conduit à s’intéresser au hip-hop, au funk, au jazz et à la soul. La révélation a lieu lorsqu’elle visite son Bénin natal. Dès lors, elle choisit d’intégrer cet héritage à sa musique. Une façon pour elle de se rapprocher spirituellement d’un pays, dont elle s’était éloignée physiquement.

Imani Gospel Singers et « Mahalia Jackson »

La France représente une étape décisive dans sa carrière. Rencontres, scènes, collaborations : Carine au Micro se forge sa propre expérience musicale au contact de plusieurs artistes émergents. À son arrivée à Montréal en 2004, elle saisit la chance de faire sa place sur la scène musicale québécoise en se joignant à la chorale Imani Gospel Singers. Une occasion loin d’être isolée, puisqu’en 2013, elle foule les planches du Segal Center pour un projet d’envergure : la comédie musicale « Mahalia Jackson Musical », mettant en vedette Ranee Lee, artiste de jazz gagnante d’un Juno en 2010 (les prix Juno sont remis annuellement par le Canadian Academy of Recording Arts and Sciences à des artistes canadiens œuvrant dans la musique).

« O LA SI »

Carine au Micro se lance dans l’aventure solo avec son premier EP en 2018. Intitulé « O LA SI », c’est un disque riche qui oscille entre ses différentes émotions musicales : jazz, soul, gospel, RnB et bien sûr, sonorités africaines (dont le tchinkounmey et l’agbadja béninois ou le soukouss congolais).

Son opus parle de sa connexion avec son pays d’origine, le Bénin, et de son pays d’accueil, le Canada, mais aussi de « Lonlon » (« l’amour » en mina), entre déceptions personnelles et vision optimiste de l’avenir. Au gré de ses expériences, elle façonne sa personnalité, s’ouvre aux découvertes et se nourrit du dynamisme éclectique qui définit sa carrière, ici ou là-bas.

« Je veux que mon projet soit une conversation entre moi, une femme du Bénin et le Canada. Soit l’endroit d’où on vient, la langue que l’on parle, les croyances que l’on peut avoir, on est tous des êtres humains et on est capable de se comprendre à travers des émotions. Car je pense que nous traversons une époque où nous avons tendance à vouloir marquer les différences plutôt que de rassembler. À terme, j’espère que la perception de public puisse changer sur la musique venue d’ailleurs que l’on appelle communément « musique du monde » et qu’il n’oublie pas que la musique est l’âme de l’humanité », précise l’artiste au journal économique, social et culturel canadien « L’initiative ».

*Source : https://carineaumicro.com/

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Nago Seck

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