Diabel Cissokho

Mansana Blues

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Une famille de musiciens

Issu d’une grande famille de griots, Diabel Cissokho est le fils de Banna Cissokho, célèbre joueur de kora de l’Ensemble lyrique traditionnel Daniel Sorano de Dakar. Diabel commence très jeune par accompagner ses frères et sœurs de l’Ensemble Bannaya Family, au xalam, djembé, au sabar ou à la kora, son instrument de prédilection auquel il s’adonne dès l’âge de 9 ans.

Installé à Londres en Angleterre au milieu des années 2000, il pose les riffs mélodieux de sa kora sur les musiques africaines ou occidentales d’artistes de divers horizons : ses compatriotes Nuru Kane, Daby Baldé et Abdou Diop, les Maliennes Mama Draba et Kandia Kouyaté ou encore le Camerounais Manu Dibango, le Nigérian Femi Kuti et le Sénégalais Cheikh Lô, trois artistes avec qui il a travaillé lors d’un concert au Barbican Center, une célèbre salle au nord de Londres. A la mort de Kawding Cissokho en juillet 2003, il deviendra le joueur de kora de Baaba Maal.

Diabel Cissokho & Ramon Goose

Il faudra attendre l’année 2010 pour entendre son premier opus afro-blues afro-jazz, Mansana Blues, réalisé avec le producteur, guitariste, chanteur et bluesman anglais Ramon Goose. Suivent des apparitions dans plusieurs albums : This is not your job du groupe brésilien électro Da Lata (2008), The Soul of Ibiza, Sounds of the Soul vol.4 et Papa Acapellas vol.1 (2009), Messages vol.5 (2011), Prophecy du guitariste Mulele Matondo Afrika et African Blues (2012).

Kanabory Siyama

En septembre 2012, Diabel sort son premier album solo, Kanabory Siyama (Ne fuyez pas votre appartenance ethnique), enregistré entre Dakar (Sénégal) et Londres (Angleterre). Tirant leur force d’hypnotiques mélodies mandingues enracinées dans les traditions musicales du Sénégal et du Mali, les chansons originales de Diabel Cissokho expriment ses pensées sur la vie, la famille, les privations et les malheurs du monde…