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“ Auteure, compositrice, chanteuse, danseuse, percussionniste et joueuse d' ahoko née le 17 juin 1982 en Côte d’Ivoire, Dobet Gnahoré a hérité de la force des traditions "bété" (un des peuples ivoiriens) de son père Boni Gnahoré, maître percussionniste de la Compagnie Ki Yi Mbock d’Abidjan, dirigée par la Camerounaise Were Were Liking. Depuis 1996, elle travaille en étroite collaboration avec le guitariste français Colin Laroche de Féline. Fille du maître tambour ivoirien Boni Gnahoré, l'excellente chanteuse Dobet a fait école auprès de son père avant d'intégrer le Ki Yi Mbock de Wéré Wéré Liking où elle rencontre le jeune guitariste français Colin Laroche de Féline.”

Ano Neko

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Dobet Gnahoré et Colin Laroche de Féline

Dobet Gnahoré a été formée aux arts de la scène au sein de la Compagnie Ki Yi Mbock d’Abidjan, dirigée par Werewere Liking. Elle y rencontre en 1996 Colin Laroche de Féline, guitariste français venu s’imprégner des musiques panafricaines après avoir été initié à ceux-ci par Toroma Sika en France. Pendant trois ans, il sera le guitariste du Ki yi, collaborant avec Dobé pour les compositions de ses premières chansons. Après un passage dans la célèbre compagnie de danse Tché Tché, elle décide avec Colin, en 1999, de former le duo Ano Neko («~Créons ensemble~» en bété). Ce duo tournera de 1999 à 2000 en France où ils se sont installés suite à l’instabilité politique en Côte d’Ivoire. Dobet Gnahoré et Colin Laroche de Féline collaboreront aussi à différents projets : «~création Nuits Métis~» avec Ba Cissoko, «~Le Cabaret Nomade~» et «~L’entre Deux Monde~».

Ano Neko, créons ensemble

dobet.jpgDe retour à Abidjan en 2001, ils participent au MASA off (Marché des Arts du Spectacle Africain) où ils attirent l’attention du grand public et des professionnels et dans la foulée, ils enregistrent huit titres sous la direction artistique de feu Marcellin Yacé, tué le 1er jour des émeutes de l’automne 2002 en Côte d’Ivoire. Et la décision est prise de revenir en France à nouveau, du moins jusqu’à ce que ce pays ne retrouve paix et stabilité politique…En 2003, le projet artistique se recentre sur le nom de Dobet Gnahoré et s’agrandit avec l’apport d’une choriste et d’un percussionniste. Le label belge Contre-Jour qui a pris en main la destinée de Dobet Gnahoré produit dans la foulée son premier album, Ano Neko («~Créons ensemble~» en bété) pour faire le lien avec l’histoire de Dobet et Colin. Cet album réalisé avec leur amie, Honakami Tapé (2ème voix), est enregistré entre la Côte d’Ivoire et la Belgique durant l’été 2003.

Des musiques mandingues à la rumba congolaise, du ziglibithy et de l’alloukou «~bété~» ivoiriens au bikutsi camerounais, du highlife ghanéen aux chœurs zoulous (mbaqanga), leurs compositions, portées par des sonorités jazz sont variées et colorées. La sanza, le balafon, l’ahoko, la calebasse, les bongos viennent soutenir la guitare, les chœurs et la voix chaude et puissante de Dobet Gnahoré, exprimée en bété, fon, baoulé, lingala, malinké, mina ou bambara, reprenant ainsi la tradition panafricaine du groupe Ki Yi Mbock. Ce style s’inscrira dans ses magnifiques réalisations discographiques futures, Na Afriki (Mon Afrique) et Djepka La You (Les enfants du monde), un album réalisé avec ses complices Colin Laroche de Feline (guitare), Clive Govinden (basse), Boris Tchango (batterie) et des invités tels que Vusi Mahlasela, Fatoumata Diawara, Soum Bill, le Gangbé Brass Band

En 2011, elle chante en duo avec Manou Gallo, Ma Côte d’Ivoire, un appel à l’union du pays et à la paix.

« Nous avons uni nos énergies pour créer un morceau d’espoir, d’amour et de tolérance dédié à notre pays la Côte d’Ivoire. Nous sollicitons votre soutien pour la diffusion de cette chanson qui, nous l’espérons, contribuera à réunir et à réconcilier tous les Ivoiriens« , disent d’une même voix Manou Gallo et Dobet Gnahoré.

* Source : http://www.dobetgnahore.com / http://www.contrejour.com

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Nago Seck

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