Le virus de la musique
Son amour pour la musique commence dès son plus jeune âge. En effet, il a eu un piano à l’âge de 4 ans, initialement destiné à son frère Simon qui s’intéressait plutôt au football. Du coup, il va prendre des cours de piano, mais à contrecœur. Par la suite, il participe activement à la chorale durant sa scolarité primaire et secondaire de l’école St. Mary’s de Nairobi, à l’exception d’un bref passage au basket-ball.
Des débuts gospel/a capella
Influencé par les Congolais Papa Wemba et Lokua Kanza, le Sénégalais Youssou Ndour, et l’Américain Paul Simon, Eric Wainaina débute professionnellement dans la musique avec Five Alive (5 Alive), un groupe de gospel et a capella fondé en 1991 et comprenant alors Victor Seii, Bob Kioko, Chris Kamau et David Mageria (remplacé ensuite par Joe Kiragu).
Son parcours
En 1997, Eric Wainaina rejoint Berklee College of Music à Boston (USA) pour parfaire sa formation avant de créer son propre style qui mêle benga et riffs de guitare du soukouss congolais, avec des parfums afro-pop. En 2018, il enregistre « Dreams in Stereo », puis participe en 2019, aux côtés de Rushab Nandha et Mbogua Mbuga Mbugua, à la bande originale de « Lusala », un film dramatique kenyan écrit par Silas Miami, Wanjeri Gakuru et Oprah Oyugi, et réalisé par Mugambi Nthiga pour ses débuts en tant que réalisateur.
Mais c’est en 2001, année de la sortie de son premier projet « Sawa Sawa », l’un des albums solo les plus vendus du pays, que sa carrière est définitivement lancée.Quatre titres de l’opus sont enregistrés en featuring avec Redykyulass, un groupe éphémère composé d’étudiants artistes/comédiens kényans : Kajairo, Walter Mong’are aka Nyambane, John Kiarie aka KJ, Tony Njuguna, Daniel ‘Churchill’ Ndambuki ou encore Maurice Ochieng aka Mdomo Baggy.
Dans « Nchi ya Kitu Kidogo », une chanson en kiswahili, sa dénonciation de la corruption est saluée par Transparency International et par les Nations Unies.
Dans cette chanson, il conseille à ceux qui désirent un peu de thé de visiter une région de culture de thé populaire dans le centre du Kenya. Il recommande à ceux qui ont besoin d’un Soda – un autre mot pour « corruption » – de se rafraîchir avec un Fanta. « Une nation de quelque chose de petit », affirme-t-il, utilisant encore un autre euphémisme de corruption, « une nation de petites personnes. »
A sa rentrée en août 2002 au Kenya après l’obtention de deux diplômes à Berklee, il reçoit le prix Jack Maher pour sa performance exceptionnelle en tant qu’auteur-compositeur. Ce prix annuel est décerné aux étudiants qui ont été reconnus pour leur potentiel à devenir des leaders dans l’industrie musicale internationale. La même année, il est nommé « Meilleur artiste d’Afrique de l’Est ». Il sera nominé aux Kora Awards en 2003 et en 2005, dans la catégorie « Meilleur artiste d’Afrique de l’Est ». En 2007, aux Kisima Music Awards au Kenya, il reçoit le prix du « Meilleur afro-fusion » pour « Kamare » ainsi que ceux du « Meilleur titre » et « Meilleure vidéo » pour sa chanson « Twende Twende » en featuring avec la vedette zimbabwéenne Oliver Mtukudzi.
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