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Musicien de génie, guitariste virtuose, auteur-compositeur, arrangeur, interprète et multi-instrumentiste (basse, ngoni, claviers), Mao Otayeck, de son vrai nom Joseph Mohamed Otayeck, est natif de Côte d’Ivoire. Dès l’âge de 9 ans, et grâce à ses 5 frères musiciens, il se passionne pour la guitare. Son jeu s’adapte rapidement à différents styles musicaux : mandingue, reggae, afro cubain, zouk, rock, funk, et même celtique. ”

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Alpha Blondy & Solar System

Cette bombe métisse (Libanais, Malien, Ivoirien, Argentin et Français) rejoint, en 1993, le Solar System comme chef d’orchestre et guitariste. Il restera plus de 10 ans avec Alpha Blondy, participant à l’enregistrement de nombreux albums du reggaeman ivoirien, dont « Grand Bassam Zion Rock » (1996) ou encore « Elohim » (2000).

Maltax à Paris

Mao Otayeck s`envole ensuite pour la France. Guitare en main, il se fait très tôt remarquer par sa personnalité, sa dextérité et sa polyvalence. « Je suis un 4×4 musical » s’amuse-t-il à expliquer lorsqu’on lui demande de se définir. « N’oublions pas que je suis le fruit d’un métissage libanais, malien, ivoirien, argentin et français« .

À Paris, sa rencontre avec Cheik Tidiane Seck (maestro de la musique mandingue) et Tony Allen (batteur de Fela Anikulapo Kuti) marque ses débuts professionnels. Grâce à ces expériences, il obtient la confiance du milieu artistique. Il participe à différents projets musicaux en tant que guitariste, auteur-compositeur et arrangeur.

Insatiable, il fonde, avant de se lancer dans une carrière solo, le groupe de funk Maltax, composé de Loran (talk-box), Guy (basse), Franck (batterie), Jean-Baptiste (claviers), Eddy (sax), Guillaume (trompette), Vincent (trombone), Eva (lead vocal) et Jack « Foh (rap).

Stevie Wonder

Mao Otayeck part ensuite aux USA, plus précisément à Los Angeles, où il joue aux côtés de célébrités comme Stevie Wonder, tout en continuant de mener une carrière solo. Le hasard des rencontres et la quête de nouveaux rythmes lui permettent de parcourir le monde et de poursuivre aujourd’hui son aventure artistique à Los Angeles.

Le 1er janvier 2005, Stevie Wonder écoute la chanson « Renewal », hymne à la paix en wolof (langue du Sénégal) et en anglais, composée par Mao Otayeck. En mars 2005, à l`occasion des NAACP Image Awards, il lui fait rencontrer Herbie Hanckok, India Arie et Prince. Débute ensuite avec Stevie Wonder une étonnante collaboration artistique au mythique Wonderland Studios de Los Angeles. Elle aboutit à la composition de « Wait », à de belles lignes d`harmonica sur le titre « Carry On », et finalement, en 2008, à Yeredon (Dignité), enregistré entre Los Angeles, New York et Paris, et en 2009, à Renewal (hymne à la paix), deux albums aux parfums afro-pop / afro-soul / musique mandingue / afro-reggae… chanté en français, anglais, wolof sénégalais ou bambara (mandingue)… Suivra une tournée notamment aux USA et en France.

Installé par la suite à Dakar (Sénégal,) Mao Otayeck lance la promotion de Yeredon, un album mettant en exergue ses compositions originales et sa voix, comme le laissent entendre les titres « Sene » (Mandela) et « Suruku ». On y retrouve des guests tels que Steve Wonder, à l`harmonica sur « Carry On » et Jacob Desvarieux, à la guitare et à la voix sur « Not today ». Mao Otayeck sera finaliste du concours Découvertes RFI 2011 avec Yeredon.

Le 28 septembre 2008, lors de sa tournée mondiale, Stevie Wonde invite Mao Otayeck sur la scène du Palais Omnisport de Paris-Bercy, en France, pour interpréter « Carry On » et l`accompagne à l`harmonica. Après le concert, Mao Otayeck présente quelques extraits de son opus lors d’un show-case au Comedy Club » avec les musiciens de cette légende de la Motown. Stevie Wonder viendra le soutenir, avec Jamel Debbouze, par sa présence et sa participation exceptionnelles.

Après ce moment de complicité, Mao Otayeck, en compagnie de Stevie Wonder et de son band, rejoint la salle de spectacle « Comedy Club » sur invitation de l’humoriste et comédien Jamel Debbouze. Il y présente pour la première fois en France quelques titres de son opus. Après sa présence et sa participation exceptionnelles à cette soirée, Stevie Wonder continue à soutenir son artiste qu’il entendait présenter lui-même à Paris.

Mao Otayeck & Maréma

A partir de 2014, Mao Otayeck apporte son savoir-faire artistique à la Sénégalaise Maréma, en particulier sur le plan des arrangements. Il l’emmène également avec lui pour assurer les chœurs lorsqu’il joue notamment dans le cadre du MASA (Marché des Arts et du Spectacle Africain) en 2014 à Abidjan (Côte d’Ivoire). La même année, il réalise le premier single de la chanteuse, « Femmes d’affaires » (prix Découvertes RFI 2014), qui lui permet de se faire remarquer de ses compatriotes, puis « My Friend », l’EP éponyme « Maréma », et les albums « Panafree » et « Initié », paru en 2015.

Artiste éclectique, Mao Otayeck a composé des titres ou posé ses riffs de guitare sur les albums de nombreux artistes antillais de la mouvance zouk : Jean-Michel Robin (Héros – 1994), Marie-José Gibon (Anti-Stress – 1996 et Confidences – 2003), Tanya Saint Val (Amethyste – 1996), Zouk Machine (7 nuits blanches – 1999), Lynnsha & Ladie Sweety feat. Jacob Desvarieux (Ma rivale – 2004)… Il apparaît aussi dans certaines compilations en tant qu’auteur-compositeur, arrangeur ou guitariste : Vibrations Antilles (2007).

* Sources: https://www.facebook.com/Mao-Otayeck

http://www.abidjan.net/

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Nago Seck

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