Marqué par des artistes de la chanson africaine comme son compatriote Pierre Akendenge (avec notamment sa chanson « Poé ») ou le Congolais Franco et son groupe TP OK Jazz ainsi que les disques des années 1990 des Jamaïcains Shabba Ranks et Shaka Denus (ragga, dancehall), Masta Kudi décide de s’orienter vers un style alliant le rap à ses influences musicales. Sa rencontre avec le producteur Eric Benquet du label Eben Entertainment sera décisive pour la suite de sa carrière. La sortie sous ce label gabonais de ses titres « Fais-moi-bouger », « Tia fouin », « Ça a le goût », « Pas elle » ou encore « My number one » montre la force de cet artiste doté d’une grande facilité d’improvisation dont il fait preuve en matière de « flow » (la manière dont le rappeur chante). Sa voix sur un rythme ou une musique qu’il ne connait pas ne lui pose aucun problème, pas plus d’ailleurs que le style, puisqu’il peut aussi bien passer d’un support ragga à un support classique avec la plus grande aisance. On se laisse emporter par son expression vocale, mêlée de français, de créole, et autres dérivations « franco-phoniques ». Pour lui la musique est indissoluble du mouvement et de l’artiste qui ne font qu’un.
Chantant l’amour, la paix, l’enfance ou la misère, Masta Kudi pense qu’il y a autre chose à présenter au public pour lui donner le goût de concevoir les choses de façon positives. Pour lui « l’artiste a pour mission d’être porteur d’un message d’espoir et de faire bouger les choses par l’apport à son art« .
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