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“Auteur-compositeur et chanteur, Moussa Ngom a contribué à la renommée du Guelewaar Jazz Band et du Super Diamono par ses prestations scéniques, sa voix et ses compositions marquées par l'héritage mandingue et wolof, et la philosophie "mouride", notamment "bayefall". Moussa Ngom disparaît le dimanche 11 octobre 2015 à l'hôpital Aristide Le Dantec, à Dakar, suite à un malaise...”

Guelewaar Jazz Band

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Chanteur remarqué d’abord dans les « kassaks » (chants de circoncision) à Banjul (Gambie) où il est né en 1954, Moussa Ngom s’est imposé sur la scène sénégambienne au sein du Guelewaar Band of Banjul. Ses titres chantés en wolof (authentique) ou en malinké (« Tasito », « Honda », « Wolou », « Djaraama » ou encore « Kélé fasané » vont contribuer à la renommée du groupe.

Super Diamono

Moussa Ngom rejoint plus tard le Super Diamono d’Omar Pène à Dakar (Sénégal ) où il se distingue par sa présence scénique, ses tenues vestimentaires (habits en patchwork, cheveux rasta, chaussures et chaussettes aux couleurs verte, jaune, rouge de l’Afrique). Avec ce fameux groupe, il tournera dans le monde entier et enregistrera des chansons, dont « Mansani Cissé » et « Artist » (en duo avec Abdou Mbacké) (CD People – 1987).

Moussa Mgom en solo

En 1988, Moussa Mgom quitte la formation pour une carrière solo, inspiré par le xiin, rythme des « Bayefall » (confrérie musulmane du Sénégal), la musique mandingue et afro-folk, comme le laissent entendre ses créations, dont « Gal Gui », « Bajen Yandeh (Ngom) », « Banjul »…

La voix du Bayefall s’est éteinte

Moussa Ngom est décédé le dimanche 11 octobre 2015 à l’hôpital Aristide Le Dantec, à Dakar, suite à un malaise contracté après son concert, la veille, au Just for You, une boîte branchée de la capitale sénégalaise. Il avait 61 ans.

De nombreux artistes ont rendu hommage à cet artiste sénégambien qui sera inhumé le lundi 12 octobre 2015 dans la ville sainte de Touba.

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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