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“Fondé en 1971 par Boubacar Sadikh Dabo et Laye Mgom (voix, Keyboards), Guelewar signifie "prince", en référence aux nobles des cours royales des Sérères. Influencé par leurs aînés du groupe Ifang Bondi, Guelewar opte pour un style alliant ndagga gambien, mbalax sénégambien, musique mandingue, pop et rock, joué avec des instruments locaux (tambours sabars et tama) et occidentaux (batterie, basse, guitare et claviers électriques)...”

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Afin d’avoir les faveurs du gouvernement en place, Guelewar, sous la direction de Laye Mgom, compose, dès son premier album « Sama yaye demna Ndar » paru en 1980, « Président Diawara », une chanson à la gloire du président Sir Daouda Diawara, leader de l’indépendance gambienne (1965). Le groupe est alors composé de Oussou Ndiaye (batterie), Koto Sunu Icoto Ngom (percussions), Badara Thiam Ngom aka « Alive » (percussions), Adu Salla (percussions, Ndiock Malick Ndiaye aka « Mike » (basse), Moussa Ndjobdi Ndiaye (guitare), Bass Lô Fara Biram (sax alto), Laye Sallah Ombor (sax tenor) et Moussa Ngom (Lead vocal). Ce dernier, de par sa présence scénique, ses tenues vestimentaires (habits en patchwork, coiffure rasta, chaussures et chaussettes aux couleurs verte, jaune, rouge de l’Afrique) et surtout des titres chantés en wolof authentique ou en mandingue comme « Warteef jiggeen », « Tasito », « Honda », « Wolou », « Djarama » ou encore « Kele fasane » va jouer un rôle primordial dans la renommée du groupe. Il rejoindra plus tard le groupe sénégalais Super Diamono d’Omar Pène à Dakar avant d’opter pour une carrière solo au Sénégal.

Groupe ancré dans la tradition, à une époque où la rumba congolaise et le highlife (ou hilife) ghanéen dominent la scène gambienne, Guelewar Band of Banjul, qui a marqué des générations d’artistes du “nez” de l’Afrique, se sépare en 1982.

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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