Un père pasteur
Fils d’un pasteur, Ndédi Eyango s’initie très jeune à la musique en intégrant la chorale de l’église de son père… Ce petit fils du roi des Ngalmois est également surnommé aussi Prince Eyango car il est le premier de sa famille à chanter et à promouvoir la culture de sa région du Moungo et de Nkongsamba.
Black Styl’s
Au décès de son père, Ndédi Eyango part s’installer chez son oncle à Nkongsamba où il poursuit ses études primaires. Cet enfant qui a grandi aux sons des disques de ses compatriotes Francis Bebey et Eboa Lotin, mais aussi de James Brown, Claude François et Johnny Hallyday est rapidement happé par la musique… Il commence bientôt à animer le club municipal de Nkongsamba où il est repéré par un manager qui le baptise « Prince des montagnes » qui deviendra Prince Eyango. En 1977, il abandonne ses études et rejoint Douala où il découvre le groupe Black Styl’s. Fasciné par le guitariste du groupe, il s’initie bientôt à l’instrument. Repéré plus tard par François Nkotti, chanteur de la formation, il devient le guitariste des Black Styl’s où il perfectionne sa technique de jeu de guitare et de composition, bientôt sollicité par divers artistes de Douala comme Penda Dalle, Axel Muna, Misse Ngoh, Dina Bell, Jacky Ndoumbé, Moni Bilé.
Prince Eyango en solo
Riche de ses expériences, Prince Eyango décide de rejoindre Paris (France) où le producteur Essaka Ekwalla réalise son premier album en 1985. Deux ans plus tard, il enregistre son second opus dont le titre « You must calculer » sera un gros tube au Cameroun. Suivront « Soul Botingo » (1989), « Si tu me mens » (1991) et « Les problèmes » (1994). Après sa tournée au Kenya et en Zambie en 1992, il se rend aux Etats Unis pour des concerts à Washington, Atlanta, Boston. C’est à à Los Angeles où il s’installe qu’il crée la troupe Les Montagnards de Hollywood avec des musiciens américains et brésiliens…