Issu d’une longue lignée de griots, électricien de formation, Ndiouga Dieng intègre l’armée sénégalaise, puis l’Ecole de police dans les années 1960, période durant laquelle il s’illustre avec la chanson « Xarit mbaa merewoo ma » (« Mon ami, es-tu pas fâché contre moi » en wolof). En 1972, il rejoint l’Orchestra Baobab, célèbre groupe de salsa africaine (ou afro-salsa ou afro-cubain). Cet orchestre fondé en 1970 à Dakar, recevra de nombreux artistes de talent : Balla Sidibé (batterie, voix), Rudolph « Rudy » Gomis (percussions), Médoune Diallo (voix), Laye Mboup (voix), Ben Geloun (guitare), Issa Cissokho (sax ténor), Barthélemy Atisso (guitare solo), Charles Ndiaye (basse), Peter Udo (clarinette), Cheikh Sidath Ly (basse), Mountaga Koité (congas, tumba), Thierno Koité (sax)…
Une des grandes voix de la scène sénégalaise, ex membre de l’Ensemble lyrique traditionnel Daniel Sorano de Dakar, Conseiller municipal de sa ville natale, Bargny, Ndiouga Dieng décède le jeudi 10 novembre 2016 à Dakar, laissant derrière lui de nombreux hits.
Son fils, Mohamed Dieng aka Momo Dieng, qu’il a présenté en 2013 au public sénégalais, poursuit la voix tracée par son père, diffusant un mbalax aux parfums afro-pop, afro-soul, afro-jazz ou afro-funk.
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