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Née en 1982 à Dakar au Sénégal, Fatou Mandiang Diatta aka Sister Fa (ou Sista Fa) fait ses premiers pas dans le rap en 2000. Alors qu’elle tente d’enregistrer la même année sa première démo, elle fait la connaissance du mouvement hip hop sénégalais, assurant la première partie de certains artistes confirmés. Plus tard, elle lance son propre style, intégrant à son rap des sonorités reggae, soul, jazz, musique mandingue ou mbalax. Son fameux titre «~Hip Hop Yaw La Fal~» constituera un déclic pour la suite de sa carrière en 2005…”

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Hip Hop Yaw La Fal, le déclic

cd__hip_hop_yaw_la_fal_et_fiche.jpgEn 2001, alors âgée de 19 ans, Sister Fa est invitée pour la première aux Hip Hop Awards récompensant les meilleurs rappeurs sénégalais. L’année 2002 la voit être l’objet d’un film-documentaire réalisé par le producteur français Philipp Mogan, participer à City Art, une compilation réunissant des rappeurs sénégalais et produite par ENDA Tiers Monde, puis représenter le Sénégal au Festival de Rap International Féminin à Conakry en Guinée. Les années suivantes, elle collabore le label F.N.F (Fight N Forget), participe pour la deuxième fois aux Hip Hop Awards dédiés à la lutte contre le Sida et à plusieurs compilations dont Tous Rappons le Sida, Ding Ding Djelo, Beny Prod. ou encore Moye Lolou.

Il faudra attendre août 2005 pour entendre Hip Hop Yaw La Fal, coproduit avec FNF (Fight N Forget) et qui lui vaut en décembre le prix de «~Meilleur Espoir~» de l’année aux Hip Hop Awards à Dakar. Cet opus laisse entendre des thèmes sur la politique, les droits de l’homme, les conditions des femmes africaines, l’excision, l’unité, le social ou encore la santé…

Sarabah, l’envol international

cd_sarabah_sister_fa.jpgEn mars 2006, Sister Fa part s’installer à Berlin en Allemagne avec son mari, un ethnologue et réalisateur de documentaires autrichien. Là, elle continue à exprimer son engagement politique et social, participant à la compilation Many Lessons de la BPB (Bundeszentrale für Politische Bildung). Cet opus intitulé dont le thème est «~Hip Hop et Islam~» et produit par le label Piranha l’amène à participer à certains festivals du pays, comme Ethno-Film-Festival à Dahlem et Yaam Festival à Berlin (2006) ou Backstage Festival à Munich. Ses diverses expériences lui permettent de rencontrer les futurs membres de son groupe, dont des musiciens de jazz professionnels. Dès lors, Sister Fa lance son propre style, un mélange de rap, de reggae, de soul, de jazz, de musique mandingue ou de mbalax, donné par la guitare, la basse, la batterie, le balafon, la kora ou encore le djembé-1809]…Le tout chanté en wolof, en malinké, en français, en anglais ou en allemand. Aux côtés de ces derniers, elle perfectionne sa voix, navigant avec aisance du flow [rap aux intonations typiques africaines.

En 2009, Sister Fa enregistre Sarabah – Tales from the Flipside of Paradise, un premier disque international réalisé par Piranha et qui sera classé à la 29ème place des Charts européens. Ce succès signe son envol international et l’amène à se produire dans toute l’Allemagne, en Suisse, en France, en Autriche, en Pologne, au Canada ou en Hollande. En octobre de la même année, elle est invitée à New York aux Etats-Unis comme Ambassadrice pour la Paix à la Journée des Nations Unies pour «~Un hommage à la paix~». C’est ainsi qu’elle partage la scène avec des artistes de renom comme Harry Belafonte, John McLaughlin et Angélique Kidjo.

Le Prix «~Freedom to Create~» (Liberté de créer)

prix_freedom_to_create_fiche.jpgEn Juin 2010, Sister Fa participe, aux côtés de Katja Riemann, Roger Moore, Mario Adorf et Karl Lagerfeld, au gala «~Une soirée pour Afrique~», organisé par l’UNICEF à Offenburg en Allemagne. En Mars 2011, Sister Fa est nominée aux Matter of ACT Human Rights Awards et le film documentaire «~Sarabah~» de Maria Luisa Gambale qui lui est consacré remporte le «~Prix du Meilleur Documentaire~» au festival Movies That Matter à Den Haag (Hollande), décerné pour son action concernant les droits de l’homme. Le 19 novembre de la même année au Jardin Botanique de Kirstenbosch au Cap en Afrique du Sud, l’organisme «~Freedom to Create~» (Liberté de créer) lui décerne un Prix pour son travail inlassable pour l’amélioration des conditions des femmes et des filles au Sénégal

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Nago Seck

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