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“Originaire de la Grande Comore, auteur, compositeur, arrangeur, claviériste, percussionniste, chanteur et guitariste, Soulaiman Mzé Cheikh fait partie des modernisateurs du twaraab (ou taarab) des Comores. ”

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Dès l’âge de 8 ans, Soulaiman Mze Cheikh s’adonne à la musique, vite remarqué pour sa voix douce, profonde, suave, mélancolique, gaie et pleine de vibratos qui laisse entendre des sons harmoniques aux fréquences multiples. Il se distingue bientôt des autres jeunes chanteurs de l’association musicale Jeunes Blues, portant en lui l’empreinte du twaraab ou taarab (“extase” en swahili) qui va orienter toute sa musique vers l’afro-folk.

Dans les années 1980, Soulaiman Cheikh quitte les Jeunes Blues pour rejoindre le groupe Asmine-Dahalane. Avec cette formation, il travaille à la renaissance d’une musique où les rythmes traditionnels comoriens (ngoma, mgodro, magandja, nyamandzaya, chitete et surtout twaraab) et les mélodies orientales vont s’enrichir d’arrangements et sonorités occidentales (blues, pop, soul…).

Entre 1985 et 1993, Soulaiman Cheikh enregistre plusieurs singles dont des hits comme “Waheri” et “Mahoza”. En juillet 1994, il fonde son propre groupe, Mwezi (“la lune”), en référence à l’archipel des Comores prénommé originellement “Les îles de lune”. Son premier album, Mwezi, sera dédié à ce groupe dont fait partie son frère Moussa Mzé Cheikh (clavier) : le titre “Wayili” (Elle et moi) fut “Meilleure Chanson de la Francophonie” en 1997. Après un travail acharné, Soulaiman Cheikh se produit avec succès dans plusieurs villes des îles de l’Océan Indien, toujours accompagné de son groupe Mwezi.

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En 1999, Soulaiman Cheikh débarque en France pour une tournée de promotion, s’y installe et sort Comoro’s marqué par son style personnel, (un afro-folk marqué par le blues). «~Si je devais définir mon style, je dirais qu’il est afro-oriental~», précise-t-il, remontant aux sources de son inspiration, le twaraab (“extase” en swahili), une musique mêlant influences arabes et sonorités comoriennes ((ngoma, mgodro, magandja, nyamandzaya, chitete). «~Aux Comores, les gens s’approprient facilement les musiques. Ils prennent des mélodies indiennes ou arabes et mettent des textes comoriens dessus~», remarque celui qui a partagé la scène avec de grands noms des musiques africaines comme les Maliens Amadou et Mariam au Festival Full Colour d’Amsterdam en Hollande…

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Nago Seck

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