Kafrine, le décollage
Tikok Vellaye et Ti Sours s’illustrent en 1994, à la sortie de leur premier album Ti Pyier, et l’énorme succès de la chanson “Kafrine” qui signe leur décollage, avec des concerts au Théâtre Plein Air de Saint-Gilles, au Petit Stade de l’Est, aux Festival Tempo et de Château Morange. Suit, en 2000, Lé tan po di, dont est extrait “Nou na asé” (Assise dans la forêt), devenu tout aussi populaire. A la parution en 2003 de leur troisième album Sa Tout po mwin, remasterisé à l’Autre Studio à Paris, en France, Tikok Vellaye et Ti Sours investissent plusieurs scènes de l’île (Théâtre Luc Donat, Théâtre Plein Air de Saint-Gilles, Stade Jean Ivoula, Le Séchoir, La grande scène du Miel Vert). En 2004, ils sont en France : Lyon (Gymnase Gabriel Rosset), Paris (New Morning, Thèâtre-Cabaret Essaïon) ou encore Bordeaux (CAT). Trois ans plus tard, c’est la consécration avec la sortie du CD/DVD Live, enregistré lors de leur concert 28 avril 2006 au Théâtre Plein Air à Saint-Gilles, à la Réunion, avec plusieurs artistes invités.
Tikok Vellaye en solo
En 2009, Tikok Vellaye décide de se lancer dans une carrière solo et enregistre Détak, son premier opus solo, fusion séga–maloya–jazz, aux parfums afro-caribéens (rumba cubaine) et indiens. Dans cet album acoustique où il joue plusieurs instruments, dont la “guitarelélé” (instrument hybride entre guitare et ukulélé), il lance, avec poésie et délicatesse, un appel à la sauvegarde de l’authenticité créole et à la défense de la culture et de la langue réunionnaises, sans oublier de dénoncer les méfaits de la modernité. Il parle aussi de sa propre histoire, du quotidien, de la famille, de l’amour ou encore de la foi et de la spiritualité. Un an plus tard, Tikok Vellaye sort Sida tout sézon, un single pour sensibiliser les jeunes sur les dangers de cette maladie, réalisé en partenariat avec la Mission locale Sud, l’association Koplas, Coqlakour et Gilles Poiny-Toplan.
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