Feon’ala s’imposera réellement au Festival International Mamahoaka à Antsirabe dans les hauts plateaux et au Festival Angaredona à Ambohimanga Rova (« colline bleue »), la ville historique (patrimoine mondial classé par l’Unesco en 2001) située à environ 21 km au Nord-est de la capitale Antananarivo…
Charles Maurin Poty et Feon’ala exploreront divers autres styles musicaux malgaches comme le batrelaka, le ba gasy et le betsileo des hauts plateaux, le tsensigat (folk malgache), le tsapiky du sud-ouest, le salegy (courant populaire national), le kilalaky des Dahalo (pilleurs de bétail) ou l’antosy (musique festive). Ils font aussi des incursions l’afro-zouk, l’afro-fusion, l’afro-pop, le disco ou le rap africain.
Formation féminine pépinière, le trio original, dont les deux premières chansons Amizo et Herita, a su renouveler à partir des années 1990 ses vocalistes féminines. Le groupe a accueilli divers musiciens et instrumentistes du pays, comme les guitaristes D’Gary avec qui il tourne aux Etats Unis et en Europe (Festival de Louisiane 1991, Festival Mœurs en Allemagne 1993) ou encore Toto Mwandjani en 1994.
La quatrième génération de Feon’ala sera lancée avec les chanteuses-danseuses Fanjasoa Rakotondrahaja aka Fanja ou Fanja Pheshoe (ex chanteuse du groupe Groove Power Project (GPP)), Sahala Fialofa Niniana et Patricia Kembavola et les chorégraphes-danseuses Lo-Shenie Noronantenaina dite Shaniah et Vero Saholy Raharimalala. Toutes sont choisies après audition par Charles Maurin Poty, fondateur du groupe et auteur-compositeur de tous leurs cassettes et disques, dont Modia modia / Veloma anao, Olotiako, Betina, Karakarao i gasikara ou Farahy…
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