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“Originaire de la région de Tuléar, au sud-ouest de Madagascar, le Tsapiky (prononcer "tsapik") est un genre musical dansant animant les bals poussière et les cérémonies traditionnelles. Il est aussi présent dans tout le sud. Le tsapiky se joue originellement avec le kabosy et le marovany, auxquels s'ajoutent d'autres instruments. Fruit de la rencontre des rythmes de Tuléar et des musiques mozambicaine (marrabenta) et congolaise (soukouss), il se pratique depuis le début des années 1980 au moment où les guitares amplifiées sont très populaires sur l'île… Il est popularisé en Europe par Damily. Le texte ci-dessus est sous licence libre (CC-BY-SA)”

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Le tsapiky emprunte clairement sa construction à la musique régionale de Tuléar jouée avec le kabosy (petite guitare à 4 ou 6 cordes), le marovany (cithare sur caisse), l’accordéon, à la mandaliny (guitare à trois cordes), au lokanga (violon) et au jejolava (arc musical)… Le déroulement d’un morceau suit un schéma incontournable qui pousse à la transe ; tout l’art consiste en une sorte de dialogue mimétique entre danseurs et musiciens, et l’énergie du tsapiky tient dans cet échange d images mélodiques, rythmiques et gestuelles.  »Kitariky » : exposition du chant (c est en général la première partie)  »Kilatsaky » : le rythme s’accélère et incite à la danse.  »Kifolaky » :  »Rupture » dans le kilatsaky, censée le relancer de plus belle.

De nombreux artistes contemporains dont Damily, Tao Ravao, Solorazaf et Roby Chicungunya l’ont adapté ou intégré à une orchestration moderne, avec guitare électrique, basse, batterie, claviers, congas, y greffant de la pop, de l’afro-jazz, de l’afro zouk, du rock, du reggae ou encore du rap

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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