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Rythme kongo de la province du Bas-Congo ( Congo Kinshasa), en Afrique centrale, le konono accompagne originellement les chants kikongo interprétés par les atalakus (animateurs, chanteurs, danseurs) lors des naissances, des mariages ou des funérailles. ”

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Au début des années 1960, François Luambo Makiadi aka Franco introduit le konono (de sa région natale) dans la rumba congolaise, créant ainsi un nouveau genre caractérisé par quatre éléments : un couplet introductif suivi du sébéné (une longue exécution instrumentale mettant en exergue des riffs de guitare tournoyants genre rock), une section rythmique explosive (basse – batterie – percussions – guitare accompagnement), des voix très aiguës et enfin l’introduction du 6/8 à certains passages. Naît alors le soukouss (bouger les hanches), une expression empruntée aux jeunes des rues et qui vient du mot « secouer ». Cette musique frénétique et les chansons sur les diverses facettes de l’amour conquièrent très vite les jeunes filles et les femmes qui surnomment l’OK Jazz, « l’orchestre des jeunes filles ». Dès lors, l’OK Jazz attire les mélomanes du pays et les Brazzavillois qui, à la tombée du jour, traversent le fleuve Congo pour les nuits chaudes de Kinshasa.

En 1968, des groups comme Konono N°1 donnent une nouvelle orientation au konono en le brassant à leur musique donnée par des instruments électrifiés pour avoir des sons amplifiés, comme les likembés équipés de micros fabriqués à partir de vieux alternateurs de voiture. Dans les années 2000, le groupe l’intègre à son répertoire, agrémanté de musique électronique (électro) ou encore de rock.

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Nago Seck

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