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Lester Bilal est né le 26 mars 1983 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. A l'âge de 7 ans, il s'installe avec ses parents en banlieue parisienne, et depuis sa majorité, il a élu résidence dans le 18ème arrondissement son quartier fétiche. Auteur, compositeur, danseur, Lester Bilal propose du rap africain ouvert au R&B, au rock, à la pop ou à l'électro, comme dans son premier single Electro Africa enregistré en 2002 avec Idrissa Diop...”

Lester Bilal

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Vibration de David Belle

Sportif accompli, Lester Bilal se passionne très tôt pour la danse. En 1994, il intègre le studio Paris Centre (Place de Clichy – Paris). Il apprend la Hype et le Pop avec Tony Maskot, créateur de la compagnie « Un Point C’est Tout » qu’il intègre très vite, participant à la tournée « Planète Hip Hop ». En 1996, Lester Bilal rencontre Cyril Raffaelli (acteur, cascadeur et chorégraphe de scènes d’action) qui l’initie aux acrobaties et à la Capoeira brésilienne.

Grâce à la danse, Lester Bilal côtoie les groupes Boogie Sie, Macadam, Aktuel Forces. Il sera un des premiers à intégrer la Capoeira et les “accros” dans la danse Hip-Hop. Bientôt, il devient le danseur, sur scène et/ou à la TV, de nombreux artistes rap tels que MC Solaar, Alliance Ethnik… Désireux d’être sur le devant la scène, il commence à écrire ses premiers textes avant de passer derrière le micro. 2001 est l’année de sa première expérience discographique grâce à “Gamer”, un film français de Patrick Levy dont il interprète la bande originale « I’m A Gamer ». En 2002, année de la sortie de son premier single Electro Africa enregistré en 2002 avec Idrissa Diop, Cyril Raffaelli lui présente David Belle (cofondateur du “Parkour et des Yamakasi”). Cette rencontre lui inspire le titre « Vibration », rencontre du hip hop et de l’art du déplacement. En 2003, la marque Nike fera de ce titre l’hymne de sa tournée française : « Nike Freestyle Challenge ».

Alpha Blondy, le grand frère

En 2005, une autre rencontre va quelque peu bouleverser sa carrière d’artiste, celle du grand frère Alpha Blondy qui s’apprête alors à sortir son best of Akwaba (Virgin) où il a déjà convié des artistes comme Mokobé du groupe de rap 113, Magic System, The Wailers, UB40 et Neg’ Marron. Il propose à Lester Bilal de faire partie de l’aventure et d’adapter son fameux tube « Sweet Fanta Diallo ». Naît de cette rencontre le featuring « Sweet Sweet » qu’il interprétera également au côté du maître du reggae africain sur la scène du Zénith à Paris (France). Depuis, c’est une vraie histoire humaine et artistique qui lie les deux artistes, à tel point qu’Alpha Blondy l’invite de nouveau à collaborer sur son album « Jah Victory » (Mediacom 2007), dont le premier single « Demain t’appartient » est écrit, réalisé et interprété par le duo. de 2007 et 2009, Lester Bilal est le guest de la tournée du reggaeman ivoirien (France, Allemagne, Suisse, Côte d’Ivoire…), assurant la première partie du concert à l’Elysée Montmartre, à Paris (France), en avril 2008.

Pour le meilleur et pour le pire fait le buzz

A la fin de cette même année, profitant du phénomène internet, Lester Bilal fait le buzz avec son titre « Pour le meilleur et pour le pire » qui évoque le problème de la violence faite aux femmes. Il interprétera ce morceau à l’occasion de la conférence de presse officielle de la “Journée Internationale Contre Les Violences Faites Aux Femmes” le 25 novembre 2008 et participera, en tant que parrain de l’association « Aurélie », à différents reportages et émissions évoquant le sujet : journal du 20h00 de TF1, 66 Minutes sur M6, journal du 13h00 de France 2…

Lester Bilal et Séan, rap et football freestyle

A la même époque, Lester Bilal rencontre Séan, champion du monde de football freestyle 2008 et champion de France 2009, par l’intermédiaire de son manager. De ce trio nait l’idée du titre « Fais la passe », rencontre du hip hop / reggaeton et du football freestyle, un concept sport et musique 100% urbain produit par EuropaCorp.

Inspiré par son appartenance au monde des rappeurs à texte qu’il aime à définir comme « des poètes urbains », Lester Bilal a toujours tenté de sortir des clichés du hip hop. Il varie les thèmes, parle à la foi de son vécu mais aussi de sujets en fonction de l’actualité tels que : ses racines ivoiriennes, l’amour, les relations parents/enfants, ses années de fac, son quartier, la paix, les femmes battues ou encore les enfants soldats… Tout aussi hétéroclite musicalement, il se laisse porter par des ambiances et styles musicaux très variés comme la musique africaine, le classique, le rock, la pop, le R&B. Lester Bilal délivre un rap franc, ouvert, avec des morceaux légers, des titres très conscients et des messages empreints d’espoir.

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À propos de l'auteur

Nago Seck

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