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“Ancienne membre du groupe Amampondo, l'auteure-compositrice et chanteuse Lulu Lungiswa Plaatjies a su imposer sa voix puissante dans un style "zulu urbain" fusionnant instruments acoustiques et sud-africains, sons de Motown (soul) et maskandi.”

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Ses débuts

Née en 1973 à Langa, à Capetown, en Afrique du Sud, Lungiswa Plaatjies est la petite fille d’un guérisseur traditionnel qu’elle accompagnait dès son plus jeune âge dans les cérémonies traditionnelles. C’est ce dernier qui l’encourage à développer ses talents en lui apprenant à chanter et à danser. À l’âge de sept ans, elle rejoint comme lead vocal le célèbre groupe Amampondo de son oncle Dizu Plaatjies, à l’origine de la musique xhosa à base de marimbas. C’est au sein de cette formation qu’elle participe à l’enregistrement, à l’âge de 10 ans, de leur premier album, « Uyandibza », qui a connu un énorme succès international. Pendant que le groupe est en tournée, elle se consacre, alors qu’elle est encore à l’école, à la chorale de l’église qu’elle fréquentait avec son grand-père.

Ses projets

Douée d’une voix étonnante, Lungiswa Plaatjies mène depuis une carrière solo et signe en 1996 son premier album, « Unonkala », comportant le magnifique « Emakhaya », combinaison de maskandi, de soul et de sons très urbains. La même année, elle lance « Ndiyahamba ».

En 2000, elle enregistre l’opus « Ekhaya », accompagné du groupe Amampondo de son oncle Dizu Plaatjies. On y entend une version très personnelle de l’hymne national sud-africain, « Nkosi Sikelel’i Afrika », et une reprise en xhosa du titre « Inner City blues » des Américains James Nyx (1914-1998) et Marvin Gaye (1939-1984).

Collaborations

La carrière musicale de Lungiswa Plaatjies ou « Lulu » comme l’appellent ses amis, comprend l’enregistrement de chants traditionnels pour Madosini, le projet DZM, des collaborations avec le groupe de maskandi Skeleton et une participation à l’aventure Tribal Ethno Dance. Elle a également été choriste dans le premier album éponyme du groupe Achisa et lead vocal aux côtés de Nomfundo Mayekiso sur le titre « Kumnandi » du CD « Between » du guitariste suisse Max Lässer en 1997.

« Madamax »

En 1998, Lungiswa Plaatjies est à nouveau aux côtés de Max Lässer et de Madala Kunene pour le projet « Madamax » comparé par de nombreux journalistes en Afrique du Sud à « Talking Timbuktu » d’Ali Faka Touré et Ry Cooder… L’histoire de cet album est née lors d’un voyage de Max Lässer en Afrique du Sud où le fondateur de MELT 2000, Robert Trunz, réunit les deux maîtres guitaristes à Downtown Studios à Johannesburg. Cette expérience sera déterminante pour la suite de son parcours professionnel.

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À propos de l'auteur

Nago Seck

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