Ses débuts
Marquée par de grands noms de musique sénégalaise, Mia Guissé commence dès sa tendre enfance à fredonner des chansons de Baaba Maal, issu de la communauté pulaar (peule) comme elle. Soutenue par son père qui lui a offert sa première guitare, elle a pu poursuivre sa passion tout en continuant ses études. Après l’obtention de son baccalauréat, elle se consacre à la musique. C’est ainsi qu’elle se produit pour la première fois sur scène lors de l’inauguration du foyer scolaire du lycée Mame Cheikh Mbaye de sa ville natale. Elle avait 15 ans.
Xuman et Keyti
Son arrivée à Dakar pour ses études universitaires lui permet de développer un esprit d’ouverture, des élans de solidarité et de fraternité, ainsi qu’une véritable expérience de vie. Dans la capitale sénégalaise, Mia Guissé commence à se faire un nom dans le milieu de la musique et participera au projet du Journal Rappé (JT Rappé), repéré par les créateurs Xuman et Keyti, deux célébrités du rap galsen (afro-rap sénégalais en verlan).
Les projets
En 2016, est lancé « Reine Xol (Round 5) », un titre rendant hommage aux mamans, enregistré à l’occasion de la Fête des Mères par Noface Undacova et Mia Guissé , et produit par Natty Dread Entertainment et Level Studio.
Il faudra attendre l’année 2022, après son divorce, pour entendre son single « Idda » qui parle du « délai de viduité » imparti à une femme divorcée ou veuve avant de pouvoir se remarier. Le droit musulman du mariage prévoit une telle période, dite « Idda », un délai de quatre mois et dix jours dans le calendrier hégirien (arabe) pour les veuves, et de trois cycles menstruels en cas de divorce.
En décembre 2022, Mia Guissé lance « La vie est belle », suivi en 2023 de « IDDA (Acoustique Version Pulaar) », « GLP (Gën Leen Paré) » et « Lonkotina ».
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