Les Cheveux Crépus
En 1960, il est membre membre du groupe vocal Les Cheveux Crépus, initié par Jacques Loubélo. C’est en écoutant les Compagnons de la Chanson que j’ai nourri l’envie de monter un groupe vocal, explique Jacques Loubélo. Le groupe qui répète alors dans les locaux de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) chante dans des fêtes chrétiennes et c’est à l’occasion de la Semaine internationale de la JOC que Jacques Loubélo reçoit, cadeau de l’Abbé René Larre, un aumônier de Bayonne, ses premiers instruments de musique : deux guitares et un tambourin.
Les Cheveux Crépus s’orientent ensuite vers l’afro-folk (voix et instruments acoustiques), avec Antoine Moundanda (sanza), Albert Massamba Coster et Rémy Mouninguissa (guitares), Maxime Kibongui, N’Zenze Kinouani Kazis, Etienne Fila, Prosper Nkouri, Bruno Ntélansamou et Madeleine Gandou (chant) et un accordéoniste. Les Cheveux Crépus enregistreront un album éponyme (Fidsound) et accompagneront le chanteur N’Zenze Kinouani Kazis sur les singles Ma Vouala / Adieu Chagrin (Disques Mouangassa) et Célina mouana ma Louise / Ha ku N’dila (1974 – EMI/Pathé).
Collaborations
Dans les années 1970 à Paris, en France, Sammy Massamba collabore avec plusieurs artistes en studio ou sur disque. En 1978, il monte un trio avec Tanawa (voix) et Pierre Moutouari, avec lesquels il enregistre aux studios Barclay à Paris un album de 6 titres, dont “M’békani”, “Sambela Satana” et “Nikuzebi”.
Cette même année 1978, Sammy Massamba est de l’album Matadi, enregistré avec le bassiste Aladji Touré, George Delemkam (batterie), Guy Serero (piano électrique), Kassaby Dehe (percussions) et Kryss Reminy (voix). Cinq titres de cet opus seront choisis pour la bande originale de “Dance, My Love (Danse mon amour)”, un film français réalisé par Alphonse Béni. Ont aussi participé à la musique du film divers artistes, dont Kassaby Dehe (percussions), René Zogo Menye aka René Zogo d’Ewondo, Toto Guillaume, Elvis Kemayo…
Avec Samba Ngo (guitare, voix) et Tanawa (voix), Sammy Massamba forme un trio afro-folk proposant un style épuré tiré de leurs racines musicales, la rumba congolaise, et soutenant des chansons dénonçant le colonialisme, l’injustice, les problèmes de la jeunesse africaine ou l’apartheid en Afrique du Sud.
Sammy Massamba le novateur
Compositeur novateur, éclectique et prolifique, Sammy Massamba est très populaire au Congo Brazzaville et en Afrique centrale par ses compositions alliant rumba congolaise, soukouss, funk, disco ou blues, avec des chansonss comme « Moulambala Cochi », “Misélé”, « Propriété privée », “Mama wa Ndombi”, Super Wolo, Béchaya, “Vini Kolé”, “Miss Rocky”, “Lettre à maman”, “Baby Blue”, “Viva Africa” ou encore “Koundou Dia Mama” (ou “Kundu Dia Mama”), « Ambiance Ambiance », « Masuma »…
Sammy Massamba, le précurseur de l’afro-reggae congolais
Avec sa chanson “Bolé Bantu”, une fusion rumba congolaise / reggae, Sammy Massamba, qui a investi le prestigieux Bercy à Paris en 2000, innove à nouveau, devenant le précurseur de l’afro-reggae au Congo Brazzaville comme le laisse entendre le titre « Bole Bantou »…
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