Biba Arif

Biba, appelé ainsi par ses amis d’enfance, lui vient de son prénom Abib. Quant à Arif qui veut dire « celui qui tend vers la connaissance » en arabe, il vient du mot « Arifouna » qui signifie « connaissance » en arabe.

Une famille de tambours majors et de joueurs de kora

Biba Arif grandit aux sons traditionnels d’une très grande famille de griots wolofs, lébous et socés (mandingues) : il est le fils de Lama Bouna Mbass Guèye, célèbre tambour major des sabars des années 1960/1970 et ex directeur de l’Ensemble lyrique traditionnel du Théâtre Daniel Sorano de Dakar, petit-fils de feu Boun Abass Guèye (Bouna Mbass Guèye) (Guèye en wolof = Cissokho ou Sissokho en mandingue), le plus grand maître des tambours sabars sénégalais des années 1940/1960, et arrière-petit-fils du joueur de kora Socé (mandingue) Mamadou Kalo Cissokho (originaire du Gabu ou Kabu).

Quant à son grand-oncle Nago Guèye, il fut en 1931 de l’ignoble Exposition coloniale internationale au Palais de la Porte Dorée à Paris, en France, sélectionné par Jean Thiam, le grand-père de Prosper Niang, batteur du groupe Xalam.

Ses projets

Dans son premier album paru en 2008, « Nabi », dont le fameux hit “Arif” lui vaut son second surnom, Biba Arif invite plusieurs artistes sénégalais, comme l’excellent chanteur Ndongo Lô (“Thioro Baye”), Ndongo D Cok6 (“God is love”) et Deedee (“Entre terres et mères”)… Par la suite, Biba a investit plusieurs scènes en Afrique et en Europe.

Parallèlement à sa carrière, Biba Arif collabore avec divers musiciens, dont Niko Coyez (“Kass Kol”) ou encore le groupe Kolibri (“Africa Still Colonised”)…

Très proche du public, toujours suivi de salle en salle par son fidèle public conquis par sa voix et sa présence scénique depuis qu’il s’est installé à Paris, Biba Arif est capable de mettre une ambiance à la fois très chaleureuse et énergique.