Ramata Diakité

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Ramata Diakité commence à l’âge de 12 ans à chanter en cachette en s’accompagnant d’une calebasse. Sa tante, Djénéba Diakité, agréablement surprise par la voix de cette nièce passionnée, lui propose alors d’être de chanter avec elle comme choriste. Ainsi commence sa carrière professionnelle.

Lors d’une émission de télévision musicale à l’ORTM (Office de Radiodiffusion Télévision du Mali), en 1995, le public enthousiaste découvre Ramata Diakité interprétant « Artistes », d’une voix juvénile. Sur des mélodies wassoulou bluesy, elle rend hommage, dans cette chanson, aux musiciens maliens C’est le succès immédiat.

En 1997, Ramata Diakité sort sur le label Mali K7 « Na », dont le succès lui permet d’être sur scène avec son compatriote Salif Keïta à la Cité de Musique à Paris (France). Elle collaborera avec divers autres artistes, dont Toumani Diabaté et Taj Mahal (CD – « Kulanjan »), Dee Dee Bridgewater et Cheick Tidiane Seck (CD – « Red Earth : A Malian Journey »), Ben Harper (« Djan Jo » – Live), et bien d’autres…

L’année 2000 la voit réaliser l’album « Confirmation », suivi, en 2004, de « Djonya » (L’esclavage), un opus enregistré au studio Bogolan à Bamako, avec Yves Wernert (prise de son, mixage).

En 2006, Ramata Diakité réalise « I Danse », un opus vendu à plus de 1000.000 exemplaires, et qui lui vaut le prix de la « Meilleure artiste féminine » au Tamani d’Or 2006. En 2008, le Bureau malien des droits d’auteur (BUMDA) lui décerne le prix de la « Meilleure artiste du Mali« .