Une famille d’artistes
Née le 29 janvier 1972 à Thiès (Sénégal), Coumba Gawlo Seck grandit dans un milieu artistique – son père, Laye Bamba Seck, est auteur-compositeur et cinéaste. A quatorze ans, elle est consacrée « La diva à la voix d’Or » du Sénégal avec « Soweto » (chanté d’une voix de soprano), un hommage à Nelson Mandela et une dénonciation de l’apartheid écrit par son père, réalisateur de la série télévisée « Inspecteur Rahne Diop ».
Quant à sa mère, Fatou Kiné Mbaye, c’est une célèbre chanteuse griotte qu’elle accompagne au chant depuis l’âge de 7 ans. Coumba Gawlo l’invitera sur le titre « Djessy » de son album « 23 ans de Succès – La diva à la voix d’or – Live ».
Succès national
Lycéenne au Collège Martin Luther King, Coumba Gawlo Seck poursuit parallèlement sa carrière de chanteuse, devient choriste au sein du groupe Dande Lenöl (« la voix du peuple » en peul) de Baaba Maal, puis se lance à partir de 1990 dans une carrière solo, signant en 4 ans, quatre cassettes, « Seytané », « Accident », « Deweneti » et « Kor Dior » qui lui donnent une envergure nationale. Elle est alors la coqueluche des adolescents de tout le Sénégal.
Consécration internationale
En 1996, sort « Coumba Gawlo », son premier album éponyme international. L’année suivante, elle est sollicitée dans un registre totalement original pour elle, les compositions de Modeste Moussorgski interprétées par le grand chef d’orchestre Evgeny Svetlanov. En 1998 sort « Yo Malé » produit et enregistré avec Patrick Bruel. Le titre « Pata Pata » (double disque d’or et disque de platine), une composition de Dorothy Masuka popularisée par Miriam Makeba, devient le hit de l’été en France. S’ensuit une tournée internationale qui la mène dans plusieurs pays d’Europe et d’Afrique.
L’album suivant « Sa Lii Sa Léé », entièrement écrit et composé par ses soins, lui vaut d’être élue « Meilleure Artiste de l’Afrique de l’Ouest » aux Kora Awards 2001 en Afrique du Sud.
Collaborations
En 2003, Coumba Gawlo signe avec Souleymane Faye dit « Diego » (ex-chanteur de Xalam), « Gawlo et Diego », devenu le succès de l’été au Sénégal. Suit en 2005 de l’opus « Dewenëti Show ».
« Dieureudieuf », signé en 2006, accueille dans le titre « Cool », Doudou Ndiaye Rose, le maître des tambours sabars, et évoque les grands maux de l’Afrique (pauvreté », guerres, situation des femmes et des enfants), des textes inspirés par son statut d’ambassadrice du PNUD au Sénégal. Quatre ans plus tard, elle sort « Ma Djinn », un album plus dansant, suivi, en 2013, de « Kouy Feug ».
Reconnaissance officielle
En 2016, Coumba Gawlo Seck représente le Sénégal, dans la catégorie « Legendary », aux Kora Awards, un événement devant se tenir au Country Club de Windhoek, en Namibie. Sont nominés à ce concours, l’Égyptien Amr Diab, la Sud-Africaine Yvonne Chaka Chaka, l’Ethiopien Teddy Afro, le Nigérian P-Square et le Congolais Werrason.
Récompenses
1986: « Voix d’or du Sénégal » pour une chanson titrée « Soweto »
1995: Etoile de la meilleure chanteuse moderne, Etoile de la meilleure production et Etoile du meilleur clip pour « Biddeew »
1998: Disque d’or (Belgique) et disque de platine (France) pour « Yo malé »
1999: Tube de l’été et disque de platine en France pour « Pata Pata » et « Meilleur espoir féminin de la musique africaine » avec « Pata Pata » aux Kora Awards
2001: « Meilleure artiste féminine d’Afrique » et « Meilleure artiste de l’Afrique de l’Ouest » avec « Sa Lii Sa Léé » aux Koras Awards
2002: « Meilleure artiste d’Afrique de l’Ouest » avec « Sa Lii Sa Léé » aux Koras Awards
2002 : Nommée Marraine du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
[…] Sylvie Vartan, une reprise du fameux tube de Dorothy Masuka popularisé par Miriam Makeba puis par Coumba Gawlo Seck… Il a par ailleurs accompagné divers artistes français tels que Joe Dassin, Sheila et Karen […]