Ses premiers projets
Très respecté dans son pays natal, Tito Paris, le musicien aux bretelles élastiques, débute la musique à l’âge de 9 ans, s’initiant d’abord au cavaquinho (petite guitare capverdienne) puis à la guitare et à la basse. Plus tard, il réalise ses premiers projets.
En 1987, il enregistre « Fidjo Maguado », un album de treize titres où il assure la voix et plusieurs instruments, cavaquinho, guitare solo, guitare rythmique, piano, percussions et synthé. On y entend des morceaux comme « Noti di Mindel », « Papa Juquim Paris », « Serenata », « MI Na Mei DI Mar » ou « Quem Bo É ».
L’année 1991 le voit enregistrer pour le label Discos Mindelo un album éponyme où il assure, comme dans le précédent, la voix et plusieurs instruments, cavaquinho, guitare solo, guitare rythmique, piano, percussions et synthé. Cet opus comprend le magnifique « Mi Na Mei Di Mar ».
Compositeur-arrangeur reconnu par ses pairs
Après s’être mis à la composition et à l’arrangement, deux aspects de la musique qu’il maîtrise à merveille et reconnus par ses pairs, il est sollicité comme arrangeur du premier album international de Cesaria Evora et un de ses compositeurs fétiches, développant au fil des années un style mélodique et ouvert, inspiré des richesses musicales du Cap Vert. En octobre 1996, Tito Paris sort chez Lusafrica Graça de tchega puis joue à Paris (France), à Bruxelles (Belgique) et en Hollande. Il sera invité au Midem 1997 à Cannes avec son groupe… En juin 1998, Lusafrica réalise Live in Lisbon at Club B Leza, un album enregistré en public au fameux club B. Leza.
Tito à Lisbonne
Arrivé en 1982 à Lisbonne (Portugal) grâce à Bana pour qu’il intègre le groupe Voz di Cabo Verde, Tito Paris anime les soirées du club B. Leza. Très vite, il est sollicité par des pointures de la scène musicale lusophone de la capitale portugaise comme Vitorino, Sérgio Godinho, Rui Veloso, Paulo de Carvalho, Luis Morais, Bana, Paulino Vieira, Maria Alice, Dany Silva…
Tito en solo
Bientôt, Tito Paris fonde son propre groupe, offrant deux facettes musicales : l’une, acoustique (guitare, piano, cavaquinho, basse, clarinette), propose des mornas interprétées avec sa voix rocailleuse mais toujours juste. L’autre, électrique (guitare électrique, batterie, claviers, basse, cuivres), s’adonne à la coladeira syncopée dont l’artiste est un des spécialistes reconnus…
Dança mi criola
Tito Paris s’illustrera individuellement en 1982 avec la sortie de son premier album éponyme (Tito Paris) suivis de Fidjo Maguado (1987) et de « 27-07-1990 Ao vivo ». Son opus « Dança ma mi criola », produit en 1994 par le label MB Records du groupe Mendes Brothers, sera considéré par les Capverdiens comme un des plus beaux recueils de coladeira de l’archipel.
Guilhermina, la morna symphonique
Après la parution du double album « Ao vivo » en 2001, Tito Paris réalise Guilhermina (2002) et lance le concept de « morna symphonique » en s’entourant d’un orchestre de cordes, interprétant des œuvres bien senties servies par sa voix rocailleuse. L’année 2007 le voit enregistrer Acùstico, un album 100% acoustique.
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