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Titres:
1. Rainha 4:01
2. Mandingo Sound 3:22
3. Bandeko 4:19
4. Maseke 3:47
5. Sambalele 4:11
6. Zelie 4:14
7. Angola 3:18
8. Elembo 3:56
9. Maman 4:16
10. Zibula Mbundu 3:41
11. Pesa 4:21
12. Ayaye 3:19 ”

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Dans l’album « Angola » de Lulendo, on retrouve les techniques vocales bantoues, (proches des inflexions de Papa Wemba et les tournoiement des guitares de la rumba (Rainha, Mandingo sound, Elembo) , mais un goût pour les rythmiques plus électriques (Maseke), et quelques touches de semba dans le jeu de guitare et les rythmiques. (Zibula Mbundu, Pesa) Un vrai tour de l’Angola, du Nord au Sud. Ses textes évoquent la souffrance de la séparation entre un fils et sa mère (Zibula Mbundu), la mort d’un villageois (Tamizele), la fête à Zombo (Sambalele) et le pays tant aimé, déchiré par la guerre (Angola).

Lulendo

Né en 1962 à Maquela do Zombo, dans la province Uige, où vivent les Bakongo, Lulendo Mvulu aka Lulendo vient du Nord de l’Angola.
Ex-chanteur de chorales d’églises protestantes de Luanda, exilé en France depuis 1982, cet auteur-compositeur, guitariste, chanteur et virtuose du likembé développe un concept musical baptisé « ethno-groove » : afro-fusion, afro-folk ou musique acoustique lusophone soutenant des textes narrant les maux de son Angola natal.

Lulendo est influencé doublement par les musiques du Nord (le konono et la rumba, chante en lingala et en kikongo) et celles du Sud marquées par les musiques latines, le semba et la musique des « trovadores » (« troubadours » en portugais), un style folk à base de guitare et de voix remis au goût du jour par les Kafala Brothers, sans oublier la kizomba, un style musical proche du zouk adopté par la jeunesse angolaise qui refuse les différences ethniques et régionales, et le kuduro ((« cul dur » en portugais), très populaire dans les ghettos des villes angolaises.

Réconciliant rythmique bantoue et saudade, konono et semba, sans oublier le reggae et les musiques électro, ce multi-instrumentiste résolument contemporain dans ses choix artistiques se définit comme « Un Africain des villes » et parle de solidarité et de paix, une vraie parole dans un pays où même la musique souffre d’un véritable apartheid culturel.

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

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Nago Seck

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