" "
Titres:
1. Manama
2. Anassisidi
3. A qui profite le crime?
4. Eyenda
5. Kounka
6. Ngosi
7. Da me a mao
8. Papalakassa
9. Matongo
10. Qui a mis le feu?
11. Freedom
12. Nndalanda
13. Rev' azul
14. Maquela's time Tracks:
1. Manama
2. Anassisidi
3. A qui profite le crime?
4. Eyenda
5. Kounka
6. Ngosi
7. Da me a mao
8. Papalakassa
9. Matongo
10. Qui a mis le feu?
11. Freedom
12. Nndalanda
13. Rev' azul
14. Maquela's time ”

"
"

Après une carrière parisienne de plus de 20 ans, Lulendo signe enfin son premier album, « A qui profite le crime ? », où il dénonce la guerre civile qui a ravagé des années durant son pays, l’Angola, et a fait de lui un exilé. Cette chanson fut le coup de cœur de MCM Africa (la chaîne musicale africaine du groupe MCM).

La curiosité et l’intérêt de cet opus original est l’alliance entre des styles du pays conjugués à une dose de folk et un travail particulier des voix. Chantant en lingala, kikongo, français et en portugais, Lulendo appelle à la paix (« Freedom »), évoque le rôle des femmes dans la société africaine (« N’dalanda »), et nous narre les malheurs de « Matongo » qui perd sa place sur le marché, s’inspirant du répertoire populaire.

Lulendo

Né en 1962 à Maquela do Zombo, dans la province Uige, où vivent les Bakongo, Lulendo Mvulu aka Lulendo vient du Nord de l’Angola.
Ex-chanteur de chorales d’églises protestantes de Luanda, exilé en France depuis 1982, cet auteur-compositeur, guitariste, chanteur et virtuose du likembé développe un concept musical baptisé « ethno-groove » : afro-fusion, afro-folk ou musique acoustique lusophone soutenant des textes narrant les maux de son Angola natal.

Lulendo est influencé doublement par les musiques du Nord (le konono et la rumba, chante en lingala et en kikongo) et celles du Sud marquées par les musiques latines, le semba et la musique des « trovadores » (« troubadours » en portugais), un style folk à base de guitare et de voix remis au goût du jour par les Kafala Brothers, sans oublier la kizomba, un style musical proche du zouk adopté par la jeunesse angolaise qui refuse les différences ethniques et régionales, et le kuduro ((« cul dur » en portugais), très populaire dans les ghettos des villes angolaises.

Réconciliant rythmique bantoue et saudade, konono et semba, sans oublier le reggae et les musiques électro, ce multi-instrumentiste résolument contemporain dans ses choix artistiques se définit comme « Un Africain des villes » et parle de solidarité et de paix, une vraie parole dans un pays où même la musique souffre d’un véritable apartheid culturel.

Fiche

Lulendo – Paroles, musique, guitare, shaker, kigongi (cloches), likembé, voix
Pape Dièye – Percussions
Cathy Renoir, Shana Saint-Céran – Chœurs
Bruno Cesrooni, Frank Nelson – Basse
Thierry Servien – Guitare, réalisation
Philippe Balzé, Sébastien Gohier Glad, Jean-Daniel Glorioso – Prise de son
Jean-Daniel Glorioso – Mixage

"
"
"
"

À propos de l'auteur

Nago Seck

Nago Seck

Laissez un commentaire