Pourchassé sous le régime Salazar par la PIDE (Police Internationale et de Défense de l’Etat portugais) après recoupement de ses deux noms, Bonga se réfugie en 1972 au sein de ses « frères » capverdiens de Rotterdam en Hollande. C’est là qu’il signe son premier contrat discographique avec le label Morabeza Records, et sort « Angola 72 », marqué par la nostalgie et la mélancolie. Cet opus fut enregistré en une journée avec son compatriote Mario Rui Silva (mbira (kissange), guitare) et le Capverdien Humberto Bettencourt (guitare solo, basse).
Dans cet opus dédié à ceux qui combattent pour la liberté en Angola, Bonga parle de la vie dans les quartiers populaires de Luanda et des méfaits de la guerre dans son pays.
Bonga
Né le 5 septembre 1942 à Kipri, au nord-ouest de Luanda en Angola, d’un père angolais et d’une mère congolaise (R.D.C.), José Adelino Barceló de Carvalho aka Bonga ou Bonga Kwenda est un auteur-compositeur, interprète et multi-instrumentiste (dikanza ou reco-reco, congas, tumba, surdo, gaïta, harmonica). Artiste conscient et militant, Bonga a popularisé la kizomba et le semba angolais, y greffant de la morna et de la rumba congolaise. Bonga diffuse aussi de l’afro-folk, avec des balades à base de voix et d’instruments acoustiques. Ses textes empreints de poésie reflètent la révolte de l’homme colonisé que l’on dépossède de son identité…
Fiche
Musique, paroles, voix, tumba, dikanza – Bonga
Lead Guitar, basse – Humberto Bettencourt
Guitare, mbira (kissange) – Mario Rui Silva
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