Les débuts
Le goût de la musique lui vient de son enfance quand sa mère lui chantait des berceuses. A l’école primaire, elle transforme ses leçons en chanson pour mieux les retenir, et au collège, dans les années 1980, elle se cache derrière les églises pour écouter les mélodies des chorales. En 1992, elle décide de faire de la musique son métier et se commence à se faire un nom en interprétant des chansons de Céline Dion, Jean Jacques Goldman, Aïcha Koné Miriam Makeba. C’est ainsi qu’elle se fait remarquer par des artistes tels que Tiken Jah Fakoly, Beta Simon, Fadal Dey, des adeptes d’afro-reggae qui l’engage comme choriste.
Awa Mélone en solo
Partie au Burkina Faso pour un tournage de film, Awa Mélone en profie pour enrichir ses palettes musicales en accompagnant des artistes burkinabés : le warba des Mossi avec Georges Ouédraogo, le djongo des Kasséna avec Bil Aka Kora, ou encore les sonorités bobo (ou bwa ou bwaba) avec Solo Jah Kabaco. Riche de ses diverses expériences, elle décide alors de s’orienter vers un afro-pop tiré de la musique mandingue et intégrant du funk, du jazz, de la soul ou encore du blues. En 2007, Awa Mélone sort « Plus d’amour », son premier album enregistré dans les studios du label Seydoni Productions au Burkina Faso, arrangé par Alain Nyamé, mixé et masterisé au Tax 52 Studio aux Etats-Unis.
Elle y parle du respect des cultures africaines (« Dambé »), des enfants de la rue (« Les victimes »), d’amour, de solidarité et d’espoir (« L’amour » en featuring avec la diva burkinabée Sami Rama), sans oublier de rendre hommage à sa maman et à toutes les mères du monde (« Maman ») ou de faire un clin d’œil à la tradition mandingue (« Diarabi »).
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