Retour aux sources de la musique wassoulou dont Nahawa Doumbia, à la voix nasale et râpeuse, traduit les accents. Son album « Diby » met en exergue la beauté des instruments mandingues servis ici par des virtuoses tels Moriba Koïta (ngoni), Djély Moussa Kouyaté (guitare), Lansiné Kouyaté (balafon) ou encore Yéyé Kanté (Djembé), Djéli Moussa Kouyaté (guitare). A noter également la présence de Ngou Bagayoko, son mari, chef d’orchestre et guitariste, de Jean Philippe Rykiel, claviériste, arrangeur et directeur musical de nombreux artistes du continent, et de Ramatta Doussou Bagayoko, sa qui se fait aujourd’hui un nom sur la scène nationale et internationale.
Nahawa Doumbia
Malicieuse petite femme à la voix nasale et râpeuse surnommée « l’enfant des djinns », Nahawa Doumbia a contribué à faire connaître le style didadi donné par des guitare, ngoni, bala, kamele ngoni, djembé, doundounba, calebasse (calebasse tambour d’eau ou calebasse à cauris)… Née en 1959 à Mafélé, un village de la région de Sikasso, une des grandes cantatrices du style wassoulou, Nahawa a largement contribué à la diffusion de ce courant musical du sud malien sur la scène internationale. Elle est la femme du compositeur Ngou Bagayoko, son directeur artistique et guitariste avec qui elle a une fille, la chanteuse Ramatta Doussou Bagayoko.
Fiche
Voix – Nahawa Doumbia
Chœurs, carignan – Ngou Bagayoko
Chœurs – Abdoulaye Diabaté aka Koutiala, Ramatta Doussou Bagayoko
Keyboards – Jean-Philippe Rykiel
Basse – Eric Vinceno
Djembé – Yéyé Kanté
Doundounba – Salif Sissoko
Guitare – Djély Moussa Kouyaté
Kamélé ngoni – Harouna Sidibé
Ngoni – Moriba Koïta
Balafon – Lansiné Kouyaté
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