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“Originaire du Gabon, Franck Mboumba aka Kemit est auteur-compositeur, interprète, rappeur, producteur et militant panafricain ayant commencer dans le slam avant de se consacrer au rap. Artiste pluridisciplinaire, Kemit n’hésite pas par moment à puiser dans sa langue maternelle, le "punu", et de mélanger des sonorités traditionnelles et modernes. Pour celui que l’on surnomme "le guerrier bantu", Kem's (pour les intimes) ou "Jump Man" (pour son énergie sur scène), "écrire c'est joindre l’utile à la syllabe".”

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Influences

Dès sa plus tendre enfance, Kemit est marqué par diverses musiques africaines (dont celles de ses compatriotes Pierre Akendengue et Annie-Flore Batchiellilys), la chanson française et le hip hop des années 1990 et le rap français (Booba, Diam’s, Sinik)…

Le parcours musical de Kemit est riche et mouvementé, dans un genre de plus en plus difficile à définir ; il chante ses blessures, ses contradictions, ses joies, ses peines et parfois ses actes manqués.

Azania

En 2016, Kemit sort son EP « Bilime », présenté dans 9 pays africains. En 2018, il sort « Azania », un album comprenant plusieurs featurings, dont trois avec des artistes de renom comme la chanteuse de folk Irma (« La vie en rose »), la chanteuse de jazz Awa Ly (« What I Want ») et l’une des légendes de la musique sénégalaise Souleymane Faye (« Les vinyles d’ébène »). Cet album a été présenté au Nigeria, au Bénin, au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, en Belgique, en Espagne et dans plusieurs villes de France.

Kwanza Celebration

Lors de la célébration du « Kwanzaa », le 29 décembre 2017 à Dakar (Sénégal) où il s’est installé depuis des années, Kemit a animé un atelier d’écriture sur l’histoire africaine et le panafricanisme avec des jeunes très attentifs.
« Kwanzaa » (ou « Kwaanza ») est une fête des Afro-Américains, qui se tient pendant la semaine du 26 décembre au 1er janvier. Kwanzaa a été créé en 1966 par l’activiste afro-américain Maulana Ron Karenga, né Ronald Everet le 14 juillet 1941 à Parsonsburg (Maryland). Son but originel était de promouvoir et réaffirmer les liens entre les Noirs d’Amérique et l’Afrique, pour se démarquer des fêtes de Noël apporté par les Blancs européens.
Le mot « kwanzaa » est dérivé de l’expression « matunda ya kwanza » langue de la famille bantoue) et signifie « premiers fruits » en swahili.

Kemit et Naneth

Son duo avec sa compatriote et chanteuse Naneth ne laisse pas sans réaction. Un mois à peine après la mise en ligne de la vidéo “Quand tout ira mieux” (2017), celle-ci cumule déjà plus de 35.000 vues.

Diluvienne

Son nouvel album intitulé « Diluvienne » (2020 – Bilime Records) est le second opus de l’artiste. C’est un périple intense aux contrastes variés, guidé par des couleurs changeantes du chant au rap. A travers celui-ci, Kemit marque un tournant décisif dans sa carrière artistique. Il y aborde des sujets sensibles et sincères, sérieux voire graves comme l’abandon d’un père, le cancer chez les enfants, l’adolescence, l’exil, les travers du mariage, la détermination, l’espoir mais aussi d’autres sujets traités avec humour et beaucoup plus de légèreté comme l’alcoolisme et la nostalgie.

Militant panafricain, Kemit consacre aussi son énergie et son temps à l’éducation des plus jeunes, pour tisser, comme le dit le proverbe, la nouvelle corde au bout de l’ancienne. Avec son timbre de voix si particulier et son énergie qui caractérise l’homme de scène qu’il est, Kemit arrive à faire jaillir à travers ses morceaux, les couleurs très personnelles de ses écrits universels. Il a participé à de nombreux de concerts et festivals dans divers pays du monde.

*Source : https://blenderbookmagazine.com/

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À propos de l'auteur

Nago Seck

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