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“Née en 1964 à Abidjan (Côte d’Ivoire), Awa Maïga grandit parmi les "Nouchis" (les jeunes des rues) de Treichville, Poye (Yopougon) et Adjamtala (Adjamé) qui la surnomment affectueusement "la vieille mère".
Influencée à ses débuts par son compatriote, le crooner François Lougah, Awa Maïga a glissé sa voix comme choriste dans les musiques de divers artistes. Ouverte et fédératrice, cette excellente danseuse vogue dans le zouglou, l'afro zouk, le coupé-décalé, le mapouka, l'afro-folk, l'afro-pop, le soukouss, le ndombolo ou le makossa...”

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Choriste pendant 15 ans de nombreux artistes (Salif Keïta, Meiway, Papa Wemba, Cesaria Evora), Awa Maïga se lance dans une carrière personnelle au milieu des années 1990. Dans ses titres teintés d’humour, elle dénonce les méfaits de la polygamie, le retour d’un fils perdu et les difficultés de la carrière artistique.

Ses projets

Dans son premier album, « Elouwo » (1997), dont une version afro-dance, elle choisit d’adopter l’afro zouk. Dans le second, « Ménage à trois » (1998), elle offre du zouglou en compagnie des Poussins Chocs. Elle y rend, à travers le morceau au beat afro zouk « Tribute To Papa Wemba », hommage à Papa Wemba, l’excellent chanteur congolais avec qui elle a travaillé.

On est ensemble

Son troisième opus, « On est ensemble » sorti en 2002, combine divers styles : fanfare, makossa, soukouss, ndombolo, afro zouk (« Béhi yayassé », « Zo Gnouan »), zouglou (« Wakouanandjé ») et les musiques traditionnelles du pays Dida (« Po Gnoukouli »). Cet album voit l’apparition du chanteur camerounais Douleur mais aussi de son compatriote et percussionniste Boni Gnahoré (« Sakabazo »), du pianiste antillais Mario Canonge (« Foudja ») et de son compatriote et arrangeur Guy Wahi (« N’Zée Papa Wemba »).

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À propos de l'auteur

Sylvie Clerfeuille

Sylvie Clerfeuille

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