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“Né en 1970 à Ngor, un quartier de pêcheurs Lébous, dans la banlieue de Dakar au Sénégal, Diogal Sakho apprend très tôt la guitare en autodidacte, influencé par ses oncles musiciens. Bientôt, le folk singer commence à composer ses propres morceaux afro-folk chanté d’une voix suave. Influencée par les mélodies et rythmes "ndëpp" des Lébous, la musique mandingue, le gumbé et la pop, la musique aux harmonies fines et aux arrangements aboutis de Diogal est donnée par des guitares, batterie, basse, clavier, tambours sabars, tama, calebasse ou kora…”

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Un artiste multi-casquettes

Mais Diogal a plusieurs autres casquettes : ingénieur du son formé à la SAE Paris en France, fondateur du studio Wasia où enregistrent et mixent de nombreux artistes et compositeur de musique de film, spécialiste du design sonore pour différents types de supports audiovisuels, en recherchant des sons insolites et chaleureux : habillages sonores, jingles, spots publicitaires films de fiction, documentaires (télévision, radio, multimédia) et intervenant dans des master-classes.

Premiers projets

Repéré en 1996 par le musicien français Loy Ehrlich (WAC (West African Cosmos), Touré Kunda, Youssou Ndour, Geoffrey Oryema), ce dernier va le soutenir et l’assister pour l’enregistrement de ses deux premières cassettes, Xarrit Taffa (1998), Mbar-yi (2000), distribuées par le label Xippi de son compatriote Youssou Ndour. A l’instar de ses aînés Seydina insa Wade, Ismaël Lo ou El Hadj Ndiaye, ces deux réalisations vendues uniquement sur le marché sénégalais laissent entendre un afro-folk chanté en wolof.

Collaborations

Installé en France depuis 1998, Diogal multiplie les expériences et les collaborations : Magou (son cousin), Daby Touré, Lokua Kanza, Louis Winsberg, Hadouk Trio de Loy Ehrlich (hajouj, kora, sanza, claviers), Didier Malherbe (doudouk, flûtes, ocarina, clarinette, sax soprano) et Steve Shehan (percussions)…et bien d’autres encore…

Autres projets

Il faut attendre 2002 pour entendre don premier opus international, Samba alla, produit par Celluloïd. Après la sortie de son nouvel album Liir (« Bébé » en wolof), sorti en 2004, Diogal part au Sénégal pour une série de concerts dans des clubs de Dakar : Just 4 U, Yengoulène et Pen’Art. A son retour à Paris, il reprend ses multiples activités tout en se consacrant à ses troisième et quatrième disques, Li lan la (« Qu’est-ce que c’est ? » en wolof) et Urban Spirit (L’esprit urbain), tous réalisés dans son studio Wasia et parus successivement chez PlayaSound en 2008 et 2010.

* Sources : https://www.diogal.net et https://www.myspace.fr/diogal

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À propos de l'auteur

Nago Seck

Nago Seck

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