Star Number One de Dakar
En 1975, suite à un différend avec Ibra Kassé, le boss du Miami Club à la Médina où joue tous les soirs le Star Band de Dakar, Pape Seck (voix, flûte, sax tenor), Yakhya Fall (guitare), Thierno Kouyaté (sax alto & ténor) et Doudou Sow (voix) quittent cet orchestre et décident de fonder le Star Number One de Dakar (communément appelé Number One de Dakar ou Number One), un groupe de musique afro-cubaine (ou salsa africaine), mais aussi de mbalax teinté de jazz, pop, rhythm’n blues ou soul… Le groupe comprenait aussi Badara Diallo (batterie, percussions), Moustapha Ndiaye (basse), Mamané Fall (tama (talking drum)), Ali Penda Ndoye (trompette), Alioune Hanne (percussions, chœurs), Pape Demba Diop (sax ténor), Mar Seck, Magatte Ndiaye et Pape Djiby Ba (voix).
Au sein de cet orchestre, Doudou Sow exprime tout son talent, devenant une des grande voix de la scène salsa africaine (afro-cubain), et considéré comme un des pionniers du mbalax. C’est avec cette formation qu’il enregistre de nombreuses chansons devenues toutes d’énormes succès populaires, comme « Geej », « Kaniane », « Wor sanawlé », « Aalé », « Thioro Baye Samba », « Jiko djou bakh », « Dialorè », « Mbassa », « Maa Demba »…
Doudou Sow atteint de diabète
A la séparation du Star Number One au début des années 1980, Doudou Sow arrête temporairement la musique, handicapé par le diabète.
Number One +
En 1996, Doudou Sow revient sur le devant de la scène avec Number One +, son propre groupe nouvellement crée et avec lequel il anime les nuits chaudes des clubs comme Tolu Buur ou encore le Sun Rise. Mais de plus en plus rongé par la maladie, Doudou Sow sera longtemps alité avant d’être amputé d’une jambe en février 2002. Malgré ses souffrances, il lance le 4 décembre 2002, « Fatélikou obligé !!! » (souvenir obligé), une cassette rappelant à ses fans la belle époque de l’orchestre Star Number One de Dakar dans les années 1970/1980.
La face A est dédiée au mbalax avec « Goru Khady Diagne », « Fatélikou », « Yonou Mouride » et « Maël « Thiat » ».
Quant à la face B, elle est consacrée à la salsa africaine avec « Union Africaine », « Akhu Dedëundo », « Machallah » et « Diomenaforé ».
La voix du salséro s’est éteinte
Celui que l’on surnomme « le salséro » pour son amour de la musique afro-cubaine et qui avait commencé à chanter avec le Star Band de Dakar disparaît le mercredi 22 juin 2005 à l’hôpital général de Grand-Yoff, à Dakar, des suites d’un malaise. Il avait 50 ans.
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