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Sorry Bamba fut la voix du peuple dogon dont il porta la répertoire dans une version à la fois roots et urbaine sur les scènes du monde. Disparu  le 23 juillet 2022, cet enfant de Mopti a été enterré dans sa ville natale , pleuré par toute l’Afrique de l’Ouest. Disparu à l’âge de 83 ans, il était respecté  par les plus grands artistes de la musique malienne qui le surnommaient respectueusement maître. Auteur, compositeur, arrangeur, interprète et multi-instrumentiste (percussion, flûte, trompette), Sorry Bamba fut un des rares artistes dogon représentés sur la scène internationale. Découvrez son portrait réalisé par Nago Seck  et son étonnante aventure racontée dans son autobiographie  sortie en 1996, De la tradition à la world music.

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L’Afrique du Sud fête 25 ans de militantisme musicale avec Nicky B

25 ans déjà !! Notre correspondante Nicky B à Johannesburg fête les 25 ans de son émission, The World Show, 25 ans de rendez vous passionnants et passionnées avec les musiques d’Afrique, une des émissions les plus populaires du pays. Cette militante anti-apartheid, honorée de l’Ordre de Princess Magogo pour sa contribution à la promotion de la culture sud-africaine après Sibongile Khumalo, Phillip Tabane et Joseph Shabalala, a contribué à faire découvrir la richesse musicale du continent dans un pays longtemps coupé  du reste de l’Afrique. Youssou N’Dour, Miriam Makeba, Salif Keita, Oumou Sangaré, Angélique Kidjo, Dorothy Masukla et bien d’autres : toutes les stars du continent et les nouveaux talents ont défilé dans son studio devenu un tremplin pour les jeunes et un passage obligé pour les plus grands en tournée au pays de Mandela.  Bravo Nicky. Tu mérites notre plus fidèle soutien.

Eliasse, Lass, Poundo, Awori et Amen Viana, les révélations d’Africajarc

Retrouvez les portraits des artistes de l’édition Africajarc 2022. Outre le show magique de la star du festival, Youssou NDour,   porté par les solos de ses musiciens d’exception dont le percussionniste  Mbaye Dièye Faye et le guitariste Jimi Mbaye, le festival a réservé plusieurs bonnes surprises.

Découvrez l’interview du comorien Eliasse, révélation du festival, véritable showman alternant morceaux nostalgiques portés par une voix au timbre atypique et puissant  et rythmes pulsés et ternaires comme le mgodro, un  style mahorais en 6/8 proche du salegy malgache.

Une belle découverte également avec l’ougandaise Awori qui rend hommage dans son premier album à la reine malgache Ranavalona III,  symbole la résistance à la colonisation ,   qui régna sur l’île de  1883 to 1897 et mourut en exil en 1917. Militante du droit des femmes, Awori porte son combat d‘une voix soul et tonique dans un style oscillant entre rumba congolaise, hip hop and R&B beats. Retenons aussi de ce festival le chanteur Lassana Sané alias Lass à la voix magique entre afro-pop, soul, blues et afro-beat dont Afrisson vous offre un portrait détailléPoundo l’explosive au  groove urbain entre afro et électro et le » fufu rocker » togolais Amen Viala, Afrocanalyste aux phrasés de guitares sidéraux, un jeu à couper le souffle.  au groove sidéral.

La scène lusophone s’est également enrichi à cette occasion d’une nouvelle voix originaire d’Angola, Lucia de Carvalho. Installée en Alsace, cette enfant adoptée cherche encore ses marques et ses racines qu’elle explore avec ses amis brésiliens. Retrouvez son interview réalisée à Africajarc quelques minutes avant on entrée en scène.

Sylvie Clerfeuille

 

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Sylvie Clerfeuille

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