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Titres:
1. Cape Verdean Blues 4:58
2. Afro Monk 4:03
3. Kutequatekessa Quamundos 4:03
4. WPFL (05:18)
5. Twenty Choices 3:31
7. Oui Ou Non 5:10
8. Mira-Me Miguel 3:06
9. CV Railways 4:53
10. Stratheden Road 3:15
11. Moonlight Serenade 3:15 ”

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Epistola est un album de Carmen Souza, enregistré entre Londres, Lisbonne et New York et “une lettre particulière, des sonorités adressées à quiconque est ouvert à les recevoir”.

Après 6 albums acclamés aussi bien par le public que par la critique, Carmen Souza et Théo Pascal sortent Epistola, un album composé de 8 titres originaux et 3 reprises, “Moonlight Serenade” de Glenn Miller, “Cape Verdean Blues” d’Horace Silver pour lequel Carmen a écrit des paroles, et “Mira Me Miguel”, une chanson traditionnelle du Nord Est du Portugal.

La rencontre de Carmen Souza avec Theo Pascal est déterminante. Non seulement le bassiste, contrebassiste et producteur portugais l’initie au jazz-rock (jazz-fusion) mais l’incite surtout à composer la matière d’un premier album.

Pour ce nouvel album, Carmen Souza souhaitait être présentée avec Theo Pascal qui a été le premier à découvrir et à croire en son talent, et qui a toujours été derrière elle comme un mentor, compositeur, producteur… composant la moitié de la musique sortie sous le nom de “Carmen Souza”.

Influencés entre autres par Fela Anikulapo Kuti (père de l’afro-beat nigérian), et Ornette Coleman (saxophoniste ténor et alto, trompettiste, violoniste et compositeur, précurseur majeur du free jazz), tout en gardant à l’esprit l’importance de créer leur propre voix, leur propre identité qu’ils appellent “jazz organique”. Epistola est une délicieuse recette mêlant racines africaines, notamment cap-verdiennes (morna, batuque et coladeira) et jazz.
* Source : http://www.carmensouza.com/

Carmen Souza

D’origine capverdienne, née en 1981 à Lisbonne (Portugal) et installée à Londres (Angleterre), Carmen Souza grandit dans un foyer bilingue créole et portugais toujours entourée de la culture capverdienne. Très tôt, la longue absence de son père due à son travail en mer lui fait ressentir le sentiment de « sodade », ce sentiment d’exil et d’éloignement, mélange de mélancolie et d’espoir chanté en créole dans la morna.

Chanteuse, guitariste (acoustique et classique) et pianiste-claviériste, souvent accompagnée de son complice Theo Pascal (auteur-compositeur, bassiste, contrebassiste et percussionniste portugais), Carmen Souza a créé un nouveau langage qu’elle appelle « world jazz », un style musical entre jazz, jazz-fusion, afro-fusion et styles capverdiens (morna, batuque et coladeira)…

Formée au sein d’une chorale gospel lusophone, Carmen Souza a été inspirée par des musiciens comme Luis Morais, Bana, Théo Pascal, Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Nina Simone, Joe Zawinul, Herbie Hancock, Keith Jarrett, Bill Evans, Miles Davis et Horace Silver.

Avec la disparition de la plus célèbre des Capverdiennes, Cesaria Evora, Carmen Souza, l’une des chanteuses de jazz les plus demandées d’Europe, a été désignée comme une des ambassadrices de la musique de l’archipel.

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Nago Seck

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