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“Fondé en 1979, après la scission de l’Etoile de Dakar, par Youssou Ndour, avec Mbaye Dièye Faye (sabars, percussions), Jimi Mbaye (guitare) Papa Oumar Ngom (guitare ruthmique) et Assane Thiam (tama), Super Etoile de Dakar et ses fidèles musiciens ont su révolutionné et imposé le rythme des Wolofs du Sénégal, le «~mbalax~», créant de nouvelles danses comme le "ventilateur", le "xapati" et le "xaath-bi"... Fondé par Youssou Ndour après la scission de l'Etoile de Dakar, le Super Etoile de Dakar et ses fidèles musiciens ont su imposé et révolutionné le rythme des Wolofs, le mbalax", créant de nouvelles danses ("ventilateur", "xapati").”

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Naissance du Super Etoile de Dakar

Ex-membre du Star Band de Dakar puis fondateur de l’Etoile de Dakar avec El Hadji Faye avec lequel il a eu des divergences de vue sur le professionnalisme, Youssou Ndour décide, en 1979, de voler de ses propres ailes en créant le groupe Super Etoile de Dakar. Sont alors venus le rejoindre Assane Thiam (tama – talking drums), Ousseynou Ndiaye dit “Ouzin” (voix, choeurs), Alla Seck (voix, animation), Mamadou “Jimi Mbaye” (guitare solo), Pape Omar Mgom (guitare rythmique), Kabou Guèye (basse), Rane Diallo (sax, voix), Maguette Dieng (batterie), Marc Samb (trompette), Babacar Faye aka Mbaye Dièye Faye (percussions sabars), Benjamin Valfroi (claviers) – rejoints plus tard par Nicolas Menheim, la voix afro-cubaine et Habib Faye (basse). Dès lors, Youssou Ndour et le Super Etoile de Dakar s’inspirent des sonorités traditionnelles des Wolofs pour lancer un courant musical beaucoup plus root, le mbalax.

Le mbalax

Compromis entre chants, mélodies et rythmes directement tirés du « sabar » (nom du rythme, de la danse et des tambours (wolofs, lébous et sérères) du Sénégal) et de petites doses de jazz, pop, rock, soul et funk, le mbalax est donné par un entrecroisement d’instruments traditionnels (sabars, tama des Laobés (bûcherons)..) et modernes (guitare, basse, batterie, claviers, cuivres). Bien vite, le public sénégalais se reconnaît dans cette musique proche de leur sensibilité culturelle et leurs compositions comme « Walo », « Indépendance », « Ndakaru », « Bandioly Ndiaye », « Mouye ma » ou « Ndobine » sont fredonnées dans tout le pays. Cette révolution musicale s’accompagne de nouvelles danses comme le « ventilateur » (un tournoiement des fesses à la manière d’un ventilateur en action) et le « xapati », une danse aérienne consistant à soulever une jambe après l’autre avec une rotation des hanches.

Marc Samb et Alla Seck ne sont plus

En 1982, l’année où le talentueux auteur-compositeur et chanteur Manel Diop les rejoint, le groupe est frappé de plein fouet par la disparition tragique de leur excellent trompettiste, Marc Samb. Aussitôt, Youssou Ndour et le Super Etoile lui rendent hommage en sortant leur 7ème volume « À la mémoire de Marc Samb (Daby) ».

En 1987, alors que Youssou Ndour et le Super Etoile de Dakar assurent les premières parties de la tournée européenne et américaine de la pop star anglaise, Peter Gabriel, le groupe est à nouveau frappé par un drame avec le décès du chanteur, danseur et animateur inimitable du groupe, Alla Seck, survenu le 14 juin à la suite d’une courte maladie à l’hôpital Fann, pavillon des maladies infectieuses, à Dakar.

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Nago Seck

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