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“Auteure, compositrice et joueuse de balafon, Djanka Diabaté est surnommée dans son pays "La divine" pour sa belle voix. Elle a chanté aux côtés de grands noms de la musique comme Mory Kanté, Salif Keïta, Gipsy Kings, Youssou Ndour… Elle a réalisé plusieurs albums avec son mari Sékou Diabaté Bembeya. ”

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Une famille de musiciens

Originaire de Kankan, en Guinée, Djanka Diabaté est née dans une famille griottique. Son père, Mamadi Diabaté, est le balafoniste de l’Ensemble Instrumental de Guinée, sa mère est chanteuse, sa tante, Sara Diabaté, est une grande chanteuse, ses trois oncles Sidi Karamogo, Sidi Mamadi et Sidi Moussa sont connus dans toute l’Afrique de l’Ouest, son frère Sidi Diabaté est membre du 22 Band de Kankan, et ses sœurs sont comme elle, joueuses de balafon et chanteuses.

Fulgence Kassy et Kouyaté Sory Kandia

Sa rencontre avec Fulgence Kassy sera déterminante pour la suite de sa carrière. Ce dernier, alors manager d’Alpha Blondy et célèbre animateur de la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne), l’invite à son émission « Première chance » où elle interprète « Tara », célèbre titre de Kouyaté Sory Kandia. Georges Benson la remarque et produit mon premier 33 tours, « Chérie a tout cassé », une œuvre entre musique mandingue et musique de variété.

Son parcours

En 1984, son cousin Mory Kanté la prend comme choriste dans son groupe et lui ouvre les portes de l’Europe. C’est ainsi qu’elle participe à l’enregistrement de « Ten Cola Nuts » et du méga hit international « Yéké Yéké » qui ont contribué à faire de Mory Kanté une star internationale.

En 1989, celle qu’on surnomme « La divine » signe son premier album international chez Cobalt, « Djanka », et fait la même année un featuring sur « Alma De Noche » des Gipsy Kings, célèbre groupe de flamenco originaire d’Espagne et du sud de la France (Montpellier, Arles).
Elle collabore plus tard avec Salif Keïta, Youssou Ndour et signe plusieurs albums solo ainsi que des duos avec son second mari, l’extraordinaire guitariste du Bembeya Jazz National de Guinée, Sékou Diabaté Bembeya aka Diamond Fingers, dont le fameux « Samba Gaye » en 1997.

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Nago Seck

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