Guy Bilong

Outre ce genre musical populaire, il maîtrise parfaitement les divers styles de son pays comme l’esséwé, le bolobo, le bikutsi ou les sonorités du peuple Sawa des régions du Littoral (francophone) et du Sud-Ouest (anglophone)… mais aussi d’autres courants : jazz-fusion, afro-jazz, afro-funk, afro-blues, latin jazz, afro-pop, folk-pop…

La passion de la batterie

Guy Bilong choisit dès son plus jeune âge de devenir musicien, et surtout un musicine du plus haut niveau. C’est à l’âge de 8 ans qu’il se retrouve dans les bras de l’excellent batteur de la star américaine James Brown au Cameroun. Au cours de sa tournée africaine dans les années 1970, ce dernier lui offre, comme souvenir, ses célèbres baguettes qui ont hypnotisé tant de personnes. Ce fameux cadeau l’incitera à vivre la même passion que celui qui restera désormais son idole de toujours.

Collaborations

Quelques années plus tard, avec une bande de copains du lycée, le petit Guy, devenu grand, impose sa force de frappe en accompagnant les plus grandes vedettes à travers le pays. Après de nombreuses tournées sur le continent, dans l’ombre des barons de la musique africaine, tels que Fela Kuti, Alpha Blondy, Mory Kanté, Manu Dibango…, Guy débarque à Paris, en France.

Makossa Connection

En 1990, Guy Bilong monte son propre groupe avec quelques amis, The Camerlog’s. Le premier album, « Makossa Connection », vendu à plus de 300.000 exemplaires, sera sacré « Disque de l’année » par les médias africains. Pour cette réalisation, il s’est entouré d’artistes de talent comme Willy NFor (basse), Emmanuel Essomé, Kaba Kanté, Maurice Njoume et Toto Guillaume (guitares), Alain Bonnin et Jean-Claude Naimro (keyboards). On y retrouve également Douleur, Henri Njoh, Diane Solo, Ben Decca, Jean-Claude Mbimbé et Koko Ateba.

De 1991 à 1993, le groupe multiplie les concerts des Etats-Unis à l’Australie, du Canada au Brésil, de l’Allemagne au Portugal, en passant par la Belgique, la Hollande, la Suède, l’Italie, la France et plusieurs pays d’Afrique.

Vibration

En 1996, Guy Bilong récidive avec la sortie de son premier album solo, « Vibration », comme pour marquer à jamais de son empreinte dans les hautes sphères de la galaxie « makossa ». Dans cet opus comprenant « Nawodi », « N’Samba », « Taka », « Yebwan », « Wonasso », « Mikussa », « Oyombi » et « B’be », l’artiste navigue dans diverses couleurs musicales. Pour cette réalisation, il s’entouré d’artistes comme Emmanuel Essomé (Lead Guitar), Aïssata Keïta, Mariamagbe Keïta, Sayo Diabaté (chœurs), Willy NFor (basse), Boby Nguime (guitare), Abdoulaye Diabaté (pistes : 1 à 7, 9, 10), Fabrice Hannequin (keyboards, synthés), Grace Decca et Ndédi Dibango (Lead Vocals), Darwich Biboul (percussions), Nicolos Guéret (saxophone soprano) et Vincent Munplet (trompette).
En 2000, Guy Bilong monte le groupe Vibration avec l’auteur-compositeur, pianiste et interprète, Bachot Muna.

*Source : https://kamerlyrics.net/artist/guy-bilon-826