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“Né en 1976 à Bafia, ville située dans la région du Centre (Cameroun), Simon Nwambeben est un auteur-compositeur, chanteur et multi-instrumentiste (guitare, batterie, percussions). En plus de son amour pour le gospel, il a inventé son propre style musical, le "folk bitibak", tiré des rythmes bantous et des traditions Bafia. Cet afro-folk (ou afro-fusion), donné notamment par la guitare, des percussions et des voix, soutient des chansons (en "bafia" et en français) parlant de paix, de tolérance et de sa vie (ses douleurs, ses blessures, ses déchirures).”

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Une famille traditionnelle et musicienne

Issu d’une famille à la fois traditionnelle et musicienne, Simon Nwambeben est plongé par ses parents dans les chants, danses et percussions dès sa tendre enfance. À l’âge de 9 ans, il touche pour la première fois à un instrument de musique moderne (la batterie). Et c’est le début d’un sacerdoce musical qui ne s’arrêtera plus. Il écrit, compose, chante, fabrique lui-même ses propres instruments (guitares, batterie, percussions) et profite de toutes les occasions pour se produire en spectacle, tout d’abord devant sa famille puis ses amis… A 14 ans, il crée son premier groupe, puis à 17 ans, il part pour Yaoundé où il est embauché par Ndjana à la Terre Battue, un cabaret bien connu de tous les amoureux de musique.

Compagnie Royal de Luxe

C’est dans la capitale camerounaise que Simon Nwambeben rencontre Jean-Luc Courcoult, le metteur en scène de la Compagnie de théâtre de rue Royal de Luxe, qu’il intègre pendant cinq ans en tant que directeur musical (250 spectacles sur les cinq continents) et pour laquelle il compose et interprète « Petits contes nègres » et « Petits contes chinois ».

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Le folk bitibak

En 1999, après avoir posé ses valises en France, à Nantes, Simon Nwambeben s’attelle au projet qu’il porte depuis longtemps : monter son propre spectacle, irrigué par les rythmes bantous et les traditions Bafia. Il invente alors son propre style musical : le folk bitibak, donné notamment par la guitare, des percussions et des voix.

Le Bitibak désigne en réalité dans la culture bafia un savant mélange de plusieurs feuilles, écorces, plantes et racines de toutes sortes, le tout porté à ébullition dans une grande casserole et pris par inhalation pour guérir la fièvre, le paludisme ou la grippe chez les Bafia, nom de son peuple et de sa ville natale située dans la région du Centre, au Cameroun.

A travers sa musique, Simon Nwambeben tend les mains à l’homme, touche les cœurs et soigne les maux contemporains. Un délice dépouillé de tout artifice qui vous emporte pour un voyage au bout du monde… Au-delà de son appartenance au monde africain, Simon Nwambeben propose un univers de poésie qui danse et palpite constamment aux frontières du fragile et de l’universel.

La rencontre avec Ray Lema , auteur-compositeur, pianiste, percussionniste et chanteur d’origine congolaise, bien connu dans le monde entier, et que Simon Nwambeben admire, a été primordiale. Ses conseils artistiques ont été très bénéfiques et positifs. Le premier album de Simon Nwambeben Bitibak 1, né sous la direction musicale de ce dernier en 2006, lui vaut d’être désigné « Artiste découverte SACEM 2006 ». La presse, unanime sur ce premier opus, présente Simon Nwambeben comme la nouvelle voix de la scène africaine.

Bitibak 2

Simon Nwambeben et Ray Lema ont également travaillé ensemble sur le deuxième album, Bitibak 2, sorti en 2010.

Sur scène, en 4tet, puis 6tet (voix/guitare, 2 voix féminines, guitare, basse, batterie), il crée son premier spectacle « folk bitibak« , avec le soutien de l’ADAMI, le CNV, la SACEM et les collectivités territoriales et parcourt les festivals de musiques du monde en France et à l’étranger.

Simon Nwambeben en scène

Depuis 2006, Simon Nwambeben a chanté sur les scènes de l’Olympia, des Suds à Arles, des Nuits Atypiques à Langon, des Musiques de Traverses à Lille, des Primeurs de Massy, des Nuits Métisses à Auxerre, des Musiques Métisses à Angoulême, des Nuits de Champagne à Troyes, des journées de la Francophonie à Paris et Saint Domingue, de La Bouche d’Air à Nantes, du Chaînon Manquant à Cahors, ou encore des Instants du Monde à Rezé.

Il a aussi partagé les plateaux avec Manu Dibango, Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly, Souad Massi, Ismaël Lo, Salif Keïta, Boubacar Traoré « Kar Kar », Lokua Kanza, Nilda Fernandez, Thomas Dutronc…

Bitibak : Les quatre saisons

Suite à ses nombreuses scènes, Simon Nwambeben sort Bitibak : Les quatre saisons, un album de 14 titres laissant entendre quatre formules musicales : « Classic Bitibak », « Vocal Bitibak », « Folk Bitibak » et « Solo Bitibak ». Pour la réalisation de cet opus, enregistré et mixé par Ronan de Mary de Longueville au Batiskaf à Nantes (France), en septembre 2011, Simon Nwambeben est soutenu par le Conseil Général de Loire-Atlantique, le Conseil régional des Pays de la Loire et le Pôle (soutien aux développeurs d’artistes).

Bitibak 3

En 2012, intéressé par les rencontres musicales et rythmiques, Simon Nwambeben compose et monte un spectacle, « Classic Bitibak », consacré à un mélange de sonorités africaines et classiques, en formation 4tet (voix/guitare, violoncelle, harpe, batterie) aboutissant à son 3ème album Bitibak 3, sorti en 2014, et en partie arrangé par Pascal Vandelbulcke.

Ribal et l’ombre des ancêtres

En 2013, à partir de contes Bafia qu’il a collectés, Simon Nwambeben confie à Henri Mariel directeur artistique du Théâtre de l’entracte à Nantes, la mise en œuvre d’un conte musical en direction du jeune public (6 – 12 ans) « Ribal et l’ombre des ancêtres ».

Pour l’interprétation de cette œuvre mise en scène par Henri Mariel, on retrouve aux côtés de Simon Nwambeben (chant, guitare, percussions, danse, Ribal), Eva Paquereau (conte, chœurs, chant, La narratrice), Magali Zsigmond (harpe, chœurs, Le lion, La vieille dame du village), Julie Mellaert (violon, chœurs, La tortue).

En 2015, Simon Nwambeben lance une nouvelle création consacrée à la voix bafia « Vocal Bitibak » pour 5 chanteurs, 2 voix féminines et 3 voix masculines, mise en scène par Flora Théfaine.

Désormais, Simon Nwambeben se présente à son public en solo, en duo (cello, harp, drums) mais aussi et surtout en formation (Classic, Folk ou Vocal), selon les envies, les décors ou les préférences, tout en restant vrai et authentique, entre douceur poétique et rythmes ardents, entre le Cameroun et la France.

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Nago Seck

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