Collaborations
Brice Wassy a commencé sa carrière en jouant sur des casseroles et des poêles à frire, s’est retrouvé à 7 ans au sein d’un orchestre de quinze musiciens dans un club de Yaoundé, a joué dans différents orchestres camerounais jusqu’à l’âge de 12 ans, et n’a plus, depuis, quitté le monde de la musique. Arrivé à Paris (France) en 1974, Brice joue avec le Béninois Wally Badarou puis avec son compatriote Manu Dibango durant six ans. L’enregistrement de l’album Waka Juju en 1991 met en valeur ses qualités, dès lors largement reconnues dans le milieu musical. On trouve ensuite dans son parcours les noms de ses compatriotes Francis Bebey, Annie-Marie Nzié et Uta Bella, Pierre Akendenge (Gabon), Touré Kunda (Sénégal), Busi Mhlongo (Afrique du Sud), Kelin-Kelin’ Orchestra (big band multiracial – France), Daniel Balavoine, Louis Chédid et Jacques Higelin (France)… mais aussi des jazzmen qui apprécient sa maîtrise de la musique ternaire, comme Colin Walcott, Don Cherry et Jim Pepper (USA).
Tchokola
A partir de 1994, Brice Wassy sera durant six ans directeur rnusical de l’orchestre de Salif Keïta, après avoir participé à l’enregistrement de l’album Soro, puis jouera régulièrement avec Miriam Makeba. Il fera partie de Tam-Tam l’Europe (un orchestre de 9 batteurs) et on le rencontre fréquemment sur les meilleures scènes de jazz à Paris (France). Et quand, habité par les diverses rythmiques de sa terre d’origine, le Cameroun, et par tout ce qu’il a joué ailleurs, Brice Wassy commence à écrire sa propre musique. Celle-ci séduit très vite : en 1991, il est coproducteur de l’album de Jean-Luc Ponty, trouve les musiciens et compose la plupart des morceaux dont celui qui a donné son titre à l’album Tchokola.
Trio Sawadu
Aujourd’hui, Brice Wassy déploie toute la richesse de cette musique profondément enracinée en Afrique, mais ouverte à toutes les rencontres. Et derrière l’étonnante complexité de la « Kù Music » surgit la simplicité d’une « African Jazz Dance » qui appelle chacun à ressentir la musique, toute la musique, rien que la musique… Outre ses nombreuses collaborations discographiques (Jerry Harrison, Talking Heads, Jakattara, Graham Hahnes, Amanpondo, Brice Wassy a enregistré plusieurs albums personnels, dont N’ga Funk (1995), Shrine Dance (1997), Balengu Village et Shrine Dance (2000) ou encore Méditations (N’kam) (2005). Il est aussi l’auteur de « Rythmes du Cameroun », une méthode pour aider à mieux sentir les rythmes du Cameroun et d’Afrique. En 2010, Brice Wassy fonde, avec le guitariste virtuose sénégalais Hervé Samb et le bassiste français Hubert Dupont, le trio Sawadu qui sort la même année un album éponyme. L’année 2012 voit Brice Wassy être un des membres fondateurs de Kelin-Kelin’ Orchestra, un big band naviguant entre afro-beat et afro-jazz.
Charlotte Wassy : sur les traces de papa Brice
Le 2 mai 2013, sa fille Charlotte Wassy, auteure, compositrice et chanteuse à la voix souple, sûre (tessiture mezzo) et magique, sort Niam (Gaya Music Production), un premier album offrant déjà ce qu’il y a de meilleur dans son chant afro-jazz qu’elle décrit comme un Jazz Métissé Instinctif.
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