Artiste montant de la scène sénégalaise, révélé en 2019 par son clip « Sëriñ Bamba jërëjëf », Cheikh Ibra Fam vient de sortir « Peace In Africa » (Paix en Afrique). Dans cet hommage à l’Afrique, enregistré entre la Gambie, le Sénégal, la France et La Réunion, figurent la diva capverdienne Mo’Kalamity et deux artistes internationaux, Cheikh Lô et Balla Sidibé (Orchestra Baobab) malheureusement décédé quelques jours après l’enregistrement de l’album.
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L’incontournable Angélique Kidjo surnommée « Mama Africa » par la jeune génération nous offre « Mother Nature » (Mère nature), un album dénonçant la dégradation de l’environnement et comprenant des featurings avec Yemi Alade, Mr Eazi, Salif Keïta, Burna Boy, Shungudzo, Lionel Loueke, Zeynab, Sampa The Great, Blue Lab Beats, Ghetto Boy, EarthGang et Matthieu Chedid aka M. Découvrez sa version très personnelle du titre historique de Joseph Kabasele, « Indépendance cha cha ».
La diva malienne Oumou Sangaré nous revient avec « Timbuktu » , un album entre musique wassoulou, blues et rock. Sorti le 29 avril 2022 chez World Circuit, l’album est un hommage aux habitants de la ville de Tombouctou. A écouter en particulier le titre « Sarama« , une magnifique chanson enregistrée avec Julien Pestre à la guitare, Abou Diarra au ngoni et Emma Lamadji au chœur.
, « Timbuktu »
À l’invitation du trio français SR9 formé de trois percussionnistes (Paul Changarnier, Nicolas Cousin et Alexandre Esperet), l’artiste camerounais Blick Bassy nous offre une version personnelle chantée en bassa de « One Last Time », le tube d’Ariana Grande. Une pépite publiée chez No Format.
« Yeko » de Yohann Le Ferrand est l’histoire d’une rencontre musicale entre l’artiste français et les chanteuses Tina Traoré, Kandy Guira et Mamani Keïta. Un opus qui mêle sonorités africaines, hip hop et reggae . « Yeko » (« la façon de voir de… » en bambara) se présente comme une série de portraits musicaux à la façon « one feat – one track » où chaque artiste enrichit le fil de l’album de son histoire y imprègnant fraîcheur et originalité.
Surnommé « le James Brown sénégalais », Sahad Sarr est le nouveau talent de la scène jazz-soul. Adepte d’un jazz fusion original entre folk, rumba congolaise, afrobeat et blues malien, mais aussi militant écologiste (il a fondé un éco village dans la région de Fatick), Sahad Sarr a sorti l’album « Luuma » sous son propre label, Stéréo Africa 432. Frère de Felwine Sarr (initiateur des « Ateliers de la pensée » et co-auteur d’un rapport très remarqué sur la restitution des œuvres africaines au continent), il fait partie d’une fratrie très engagée et ses textes militants en sont le reflet.
L’aventure « Les musiciens africains racontent leur 93 » continue . Elle se pose pour 4 mois dans la ville de Pantin où officient pour l’occasion le duo magique Mélo’Nomad du sénégalais Magou Samb et Raphaële Murer, et Chief Udoh Essiet, un des maîtres de l’afro-beat, Afrisson propose également pour l’occasion une conférence musicale montrant l’influence croissante des musiques africaines dans le monde.
Nago Seck
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