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“Fils de médecin, benjamin d'une famille de six enfants, Pierre Valéry Lobé Békombo aka Valéry Lobé aka Valo, né en 1956 à Douala, au Cameroun, est un expert de la batterie, un excellent rythmicien et un percussionniste qui a énormément participé à l'explosion du makossa camerounais. Auteur-compositeur et arrangeur, il a navigué dans divers autres styles musicaux : bikutsi, bend skin, tchamassi, mangambeu, assiko, afro-pop, afro-fusion, afro-folk, afro-beat, mbalax, kwela/jive, marabi, afro-jazz, afro-funk, afro-soul, musique mandingue, et bien d'autres encore... Valéry Lobé décède le 6 novembre 2009 à Constance, à 200 km de Berlin, en Allemagne.”

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Valéry Lobé commence à jouer au Cameroun dans le groupe EB’S dès les années 1970. En 1975, Valo part pour la Côte d’Ivoire, puis rejoint la France…

Collaborations

A partir de 1981, Valéry Lobé joue avec son compatriote et saxophoniste Manu Dibango, le groupe Touré Kunda (Sénégal) et le bassiste Bill Laswell (USA). Il enregistre aussi avec Sam Tshabalala (Afrique du Sud) et ses compatriotes Aladji Touré, Ekambi Brillant, Toto Guillaume, Vicky Edimo, André-Marie Tala, Guillaume Mouellé, Jacky Doumbé (« Kapé »), Marcel Tjahé, Manfred Ebanda, Jojo Ngallé, Louis Eko Roosevelt, François Nkotti, Pierre De Moussy, Patrick Bebey ou encore Douleur (par exemple dans l’album C’est magique ! où il apparaît en tant que batteur, arrangeur et programmeur). C’est magique a valu à Douleur d’être élu “Meilleur artiste d’Afrique centrale” aux Kora Awards 2003 en Afrique du Sud. Il a aussi collaboré Papa Wemba, Ismaël Lo, Miriam Makeba, etc.

Son jeu au cœur de l’orchestre

Son secret est aussi une évidence, que l’on appelle le groove, souplesse et force, frappe et subtilité, concentration et sourire: la musique devient subitement mobile, elle avance. En effet, jusqu’à ce que le batteur apparaisse, dans toute composition, dans tout arrangement de musique instrumentale il y a un vide pour l’auditeur et un doute chez les musiciens: car le drummer c’est aussi la clé du passage des parties écrites à l’improvisation.

Jammin’Leo trouve avec Valéry Lobé son batteur. « Il a tout ce que l’on attend de celui qui est au cœur de l’orchestre : il nous réveille et nous emporte sans précipitation ni faiblesse. En ce temps-là Valo voulait apprendre la guitare pour s’accompagner, il attendait qu’on le surprenne,…. Tout cela est aujourd’hui du passé, mais il reste encore. »

Les beats du rythmicien du makossa ne résonnent plus

« Nous sommes le vendredi 6 novembre 2009 sur une scène à Constance, à 200 km de Berlin, trois jours avant les célébrations commémorant la chute du mur de Berlin (Allemagne), Valéry Lobé musicien magnifique et homme rare s’effondre sur son instrument, victime dit-on d’un accident vasculaire cérébral. Funeste accident qui vole à une femme et à trois enfants un père et un époux. Mort obscène qui ôte la vie à un homme au midi de son existence, un homme qui avait encore tant à offrir et qui fourmillait de projets. »

*Source : http://dipitadidia.unblog.fr/

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Nago Seck

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