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“Né le 29 avril 1976 à Bobo-Dioulasso, auteur-compositeur, chanteur, batteur et percussionniste (kwo), Koto Brawa développe une fusion de rythmes burkinabés (“dagara”, “birifor”), funk, blues, jazz, folk, RnB/Soul, reggae ou même de l’électro...”

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Né le 29 avril 1976 à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), de parents Lobi et Dagara (des peuples guerriers), Kambou Brahima aka Koto Brawa est marqué par les musiques des Lobi : le “derfou” et le “pokoblou” (musiques de funérailles pratiquées respectivement par les hommes et les femmes) mais aussi le “buro” (musique festive)…

Meet-IK

Reconnu au Burkina Faso depuis 1995 lors du concours musical “Digital”, Koto Brawa a fait ses premières armes en accompagnant plusieurs formations et artistes, dont Barnako, Yelemani, Yeleen ou Bil Aka Kora. Il a été couronné en solo par un premier prix de la “Meilleure vedette de la chanson en français” décerné en 2000 par l’Ambassade de France lors de la 10ème édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. Son premier album, Meet-IK, sorti en juin 2007 (enregistré à Ouagadougou et mixé au Studio Dada à Bruxelles) et acclamé par la critique Burkinabé, nous emmenait dans un univers afro-beat séduisant et dépaysant. Koto Brawa évoque dans cet opus différents thèmes de la vie tels que l’amour, la mort, le droit des enfants, et dénonce certaines dérives de la société comme le développement exacerbé du matérialisme, les dangers du pouvoir, la perte de sa culture et de ses traditions ou encore l’hypocrisie.

Gueïnto

Puis au gré de ses rencontres, depuis son arrivée en France en 2007, Koto Brawa continue à élargir ses expériences musicales et travaille avec de nombreux artistes, tels que Sally Nyolo (Cameroun), Gasandji (Congo Kinshasa (RDC)), Yapa (France), Ryoko Nuruki (Japon)… Après de nombreux concerts en Afrique (Burkina Faso, Togo, Bénin) et en Europe (France, Allemagne, Pologne), Koto Brawa propose aujourd’hui un nouveau spectacle accompagné par son groupe The Wakman (« le sorcier » au Burkina Faso). Une rencontre entre des musiciens de différents horizons, à découvrir sur scène.

En 2014, Koto Brawa sort son second album Gueïnto qui signifie « Lève-toi et marche », accompagné des musiciens de son groupe The Wakman. Il y rend hommage à sa seconde fille disparue prématurément en 2011 à Paris (France). Ce nouvel album est un voyage entre l’Afrique et l’Europe à l’image de Koto et de son envie de partage. Gueïnto, fusion de rythmes burkinabés (“dagara”, “birifor”), de funk, de blues, de jazz, de reggae ou même de l’électro, est le fruit de nombreuses rencontres et collaborations avec des artistes comme Jean-Philippe Rykiel aux claviers, Gasandji (chant sur « Ayé wah »), Amen Viana et Désiré Somé (guitares), Alain Nyamé (basse) ou des choristes de Manu Dibango et Youssou Ndour.

Collaborations

Artiste éclectique, Koto Brawa a joué ou partagé la scène avec de nombreux artiste et groupes aux courants musicaux divers : Manu Dibango, Sally Nyolo, Gasandji, Wally Badarou, Yapa, Ryoko Nuruki, Debademba, Yeleen, Bil Aka Kora, Alif Naaba, Charly Sidibé, Edgar Sekloka

Komasi

En 2018, Koto Brawa est de l’aventure Komasi, un groupe multiracial fondé à Paris, en France, avec Mauricio Santana (Chili) et Simon Chenet dit « super moustache » (France). Komasi – acronyme (« Ko » de Koto), (« Ma » de Mauricio) et (« Si » de Simon) -, allie la puissance des rythmes afro-latinos aux harmonies swing et bossa nova. Ce trio afro-latin-swing innove tout en mélangeant les influences de trois régions du monde (Burkina Faso, Chili, France).

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À propos de l'auteur

Nago Seck

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