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Titres:
CD1 :
1. Les Jaloux saboteurs (Maître Gazonga)
2. Amyo (Bébé Manga / Manfred Ebanda)
3. Taximen (Amadou Ballaké)
4. Ziboté (Ernesto Djédjé)
5. Lonlon Nyeku (Tchandikou Mama Napo aka «~De Mi Amor~»)
6. Dis-moi la vérité (Sorry Bamba)
7. Beni Haminanko (Ousmane Kouyaté)
8. Bolola Sanou (Ambassadeurs du Motel)
9. Rail Band (Rail Band / Salif Keïta)
10. N’toman (Ambassadeurs Internationaux)

CD2 :
1. Dissan na m'bera (Super Mama Djambo)
2. Yaye boye (Orchestre Number One de Dakar)
3. Mane kouma xol (Etoile de Dakar)
4. Thiely (Etoile de Dakar)
5. Autorail (Orchestra Baobab de Dakar)
6. Yaye boye (Idrissa Diop)
7. Warteef jiggeen (Guelewar Band of Banjul)
8. Aliou gori-mami (Super Eagles)
9. Gambia / Zambia (Super Eagles)
10. Paulette (Balla et ses Balladins)
11. Malouyame (Miriam Makeba)
12. Kadia Blues (Orchestre de La Paillotte)
13. Samba Guitar (Les Amazones de Guinée)
14. Tentemba (Bembeya Jazz National) ”

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La double compilation « Golden Afrique Vol.1 » fait revivre les musiques urbaines des groupes et musiciens des années 1971/1983. Y sont présents des artistes du Mali, du Cameroun, du Sénégal, de la Gambie, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Tchad, du Togo

La collection « Golden Afrique Vol.1 » nous plonge dans cette période d’effervescence créatrice où highlife, son cubano, rumba, mandingo, jazz sahélien, pachanga, merengue, soul, blues sahélien, ndagga font chavirer les night clubs africains.

« Golden Afrique Vol.1 » rend ainsi hommage à de grands compositeurs et groupes qui ont marqué les esprits :

Le titre, « Les jaloux saboteurs », de Maître Gazonga Ahmed Saleh (Tchad) a été choisi comme générique du film Black Mic Mac 1.

Le fameux « Ami O » composé dans les années 1970 par le Camerounais Manfred Ebanda et chanté ici par Bébé Manga (Cameroun) a été interprété par Miriam Makeba, Nayanka Bell, Henri Salvador… et en 2004 par le groupe African Connection de Denise et Bloco dans une version Coupé décalé / Afro-zouk (Ami-Oh).

« Taximen » d’Amadou Balaké (Burkina Faso) connut un énorme succès en Côte d’Ivoire et dans toute l’Afrique de l’Ouest.

« Ziboté » permit à Ernesto Djédjé (Côte d’Ivoire) d’être connu mais aussi d’étaler ses talents de danseur à la James Brown.

« Lonlon Nyeku » donna à De Mi Amor, né Tchandikou Mama Napo (Togo), l’occasion de se faire connaître hors de ses frontières.

« Kadia Blues » de l’Orchestre de la Paillote de Kélétigui Traoré (devenu Kélétigui et ses Tambourinis) nous laisse entendre un blues sahélien d’une rare finesse. De même que « Malouyame » de Miriam Makeba en exil en Guinée…

« Aliou gori mami » de Super Eagles laisse entendre les prémices du mbalax, une fusion de « son cubano » et de « mbalax », donnée par les tambours « sabars » et le « tama » et concoctée par le groupe précurseur de Badou Diop et feu Pape Touré (Gambie).

Quant aux titres de Balla et ses Balladins, des Amazones de Guinée et du Bembeya Jazz (Guinée), du Rail Band (Mali), d’Idy Diop et de Youssou Ndour à la voix juvénile (Sénégal) ou encore de Guelewar (Gambie), ils confirment l’influence encore présente de la musique cubaine sur celles d’Afrique de l’Ouest.

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Nago Seck

Nago Seck

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